Auteur/autrice : Guillaume

Partenariat entre Deepcell et InGel Therapeutics pour le développement de thérapies cellulaires oculaires

Deepcell, une entreprise spécialisée dans le profilage et le tri des morphologies cellulaires à l’aide de l’IA sans étiquettes, a annoncé son partenariat avec InGel Therapeutics pour intégrer sa plateforme REM-I dans le pipeline de développement thérapeutique de la société. Cette plateforme offre des perspectives morphologiques haute dimension qui accélèrent la découverte et l’optimisation des candidats pour les thérapies cellulaires. InGel Therapeutics se concentre sur les thérapies cellulaires délivrées par voie intravitréenne pour des troubles tels que la rétinite pigmentaire. Son programme phare, IGT001, associe des cellules précurseurs de bâtonnets humains avec un système de délivrance d’hydrogel biomimétique, visant à préserver les photorécepteurs coniques et à maintenir la vision centrale chez les patients. Le pipeline de la société comprend également des programmes visant à traiter la dégénérescence maculaire liée à l’âge sèche, le glaucome et la régénération du nerf optique. Selon les entreprises, l’intégration de la plateforme REM-I de Deepcell permettra à InGel de mieux profiler les états cellulaires, de capturer des phénotypes rares et de valider la réponse thérapeutique avec une résolution plus élevée. Cette collaboration vise à stimuler l’innovation dans les thérapies visant à restaurer la vision et à améliorer la capacité à développer des traitements pouvant préserver ou restaurer la vision. Source : https://longevity.technology/news/deepcell-and-ingel-therapeutics-partner-to-advance-ocular-cell-therapies/

Rona Therapeutics dépose une demande IND pour RN3161, un siRNA ciblant l’obésité

Rona Therapeutics a déposé une demande d’Investigational New Drug (IND) auprès du Comité d’Éthique de la Recherche Humaine d’Australie pour RN3161, un petit ARN interférent (siRNA) conjugué à GalNAc, conçu pour cibler le gène INHBE comme thérapie pour les adultes en surpoids et obèses. Selon l’entreprise, INHBE produit l’Activin E dans le foie, qui régule le métabolisme des graisses, et des variations génétiques dans INHBE sont associées à une distribution des graisses plus favorable, de meilleurs niveaux de cholestérol et un risque réduit de diabète de type 2 et de maladies cardiaques. Rona Therapeutics affirme que RN3161 a permis de réduire de plus de 90 % l’ARNm INHBE chez des primates non humains en utilisant une seule faible dose. Le composé est conçu avec des modifications chimiques et une délivrance optimisée pour minimiser les effets hors cible. L’entreprise déclare que le profil de silençage génique durable de RN3161 permet une posologie tous les six à douze mois, ce qui pourrait améliorer l’adhérence et le maintien de la perte de poids. RN3161 est le quatrième candidat clinique développé via la plateforme GAIA de Rona, qui se concentre sur les thérapies d’interférence par ARN. L’entreprise affirme que cette étape souligne ses progrès dans l’avancement des thérapies contre l’obésité et d’autres maladies cardiométaboliques. Source : https://longevity.technology/news/rona-therapeutics-files-ind-for-rn3161-potent-inhbe-sirna-targeting-obesity/

Biostate AI et Harvard : Une avancée révolutionnaire dans la recherche sur le vieillissement grâce à K-Dense Beta

La startup Biostate AI, spécialisée dans l’intelligence artificielle générative, a récemment lancé K-Dense Beta, un système multi-agents qui vise à réduire les délais de recherche biomédicale de plusieurs années à quelques jours. En collaboration avec le professeur David Sinclair de l’École de Médecine de Harvard, Biostate AI a démontré l’efficacité de cette technologie dans le domaine de la recherche sur le vieillissement et la longévité. Contrairement à d’autres systèmes qui se concentrent sur des aspects spécifiques de la recherche, K-Dense est conçu pour gérer des cycles de recherche entiers, utilisant une suite d’agents IA spécialisés capables de concevoir des expériences, d’interpréter des données biologiques, de passer en revue la littérature, d’effectuer des analyses, d’exécuter du code dans des environnements sécurisés et de produire des rapports prêts à être publiés. Dans le domaine de la science du vieillissement et de la longévité, où les chercheurs font face à des volumes de données massifs et à de longues échelles de temps biologiques, la capacité d’exécuter des études complètes et vérifiables dans des délais considérablement réduits pourrait aider à accélérer de nouvelles découvertes. Récemment, K-Dense a été mis à l’épreuve au laboratoire de Sinclair, où il a été chargé de développer une horloge de vieillissement transcriptomique. Le système a analysé un ensemble de données de plus de 600 000 profils d’expression d’ARN, réduisant ce nombre à 60 000 échantillons de haute qualité et identifiant 5 000 gènes clés parmi plus de 50 000 possibilités. Les résultats de cette étude, récemment publiés dans un document préimprimé, montrent que l’IA a analysé d’énormes ensembles de données, identifié des marqueurs génétiques clés du vieillissement et construit des modèles prédictifs qui estiment non seulement l’âge biologique, mais fournissent également des mesures d’incertitude pour chaque prédiction. Sinclair a déclaré que K-Dense leur a permis de réaliser une étude de recherche complète en seulement quelques semaines, un travail qui nécessiterait normalement des mois ou des années d’analyse experte. De plus, la fonction d’estimation de confiance est particulièrement intéressante, car elle pourrait permettre aux chercheurs et aux cliniciens de savoir quand et où les prédictions pourraient être moins fiables, par exemple lors de transitions biologiques ou dans des populations particulièrement hétérogènes. Selon Biostate, l’architecture de K-Dense Beta imite une équipe de scientifiques indépendants, où les agents vérifient mutuellement leur travail contre des bases de données externes et intègrent les résultats dans le processus pour assurer la traçabilité et minimiser les erreurs. En intégrant des pipelines bioinformatiques standards, des bases de données curées et des outils tels qu’AlphaFold, le système peut également se connecter de manière modulaire à des logiciels externes via le Model Context Protocol, élargissant ainsi son champ d’application dans le domaine biomédical. K-Dense fonctionne sur Gemini 2.5 Pro de Google Cloud et a surpassé des modèles largement utilisés tels que GPT-5, GPT-4o et Claude 3.5 Sonnet dans un test de bioinformatique. Biostate a récemment levé 12 millions de dollars lors d’une Série A et a élargi ses collaborations avec des hôpitaux, des centres académiques et des partenaires biopharmaceutiques aux États-Unis, en Chine et en Inde. Actuellement, K-Dense Beta est testé avec des partenaires sélectionnés, une disponibilité plus large étant prévue plus tard dans l’année. Gopinath, le CTO de Biostate, a exprimé que la crise actuelle dans le domaine scientifique réside dans le fait qu’il y a trop de données et pas assez de ressources pour les évaluer. Avec K-Dense, ils ont créé un scientifique IA capable de travailler 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, accélérant ainsi considérablement la découverte tout en maintenant des normes scientifiques rigoureuses. Source : https://longevity.technology/news/new-ai-tool-demonstrates-potential-to-accelerate-longevity-research/

Dominik Thor et l’Innovation dans la Médecine de la Longévité

Le Global Longevity Summit, prévu à Genève en octobre, se concentre sur l’intégration de la science de la longévité dans la pratique médicale. Le professeur Dominik Thor, président du Geneva College of Longevity Science (GCLS), sera l’un des orateurs principaux, abordant l’importance de transférer les innovations des laboratoires de recherche aux environnements cliniques. Thor préconise une adoption prudente des nouvelles technologies, soulignant que toutes les innovations ne résistent pas à l’épreuve du temps ni à la validation clinique. Il insiste également sur l’importance de l’éducation dans ce domaine, qui ne doit pas se limiter aux médecins, mais inclure des professionnels de divers secteurs comme la beauté, le bien-être et l’hospitalité. Pour répondre à ce besoin, GCLS élargit son offre éducative avec des programmes de maîtrise exécutive, de formation continue et bientôt un doctorat. L’objectif est de créer un langage commun autour de la longévité afin d’éviter la désinformation. Thor souligne que le domaine évolue rapidement, et que l’éducation doit constamment s’adapter pour rester pertinente. En outre, il aborde le contraste entre les approches de la médecine anti-âge en Asie et celles en Europe, notant que la Chine adopte des thérapies avancées à un rythme plus rapide. Cela crée des occasions d’intégration des perspectives orientales et occidentales, ce qui pourrait façonner l’avenir de la médecine de la longévité. Thor conclut en invitant les professionnels à participer au Global Longevity Summit pour explorer les technologies émergentes et leur adoption dans les soins cliniques. Source : https://longevity.technology/news/its-time-to-bring-innovations-from-bench-to-bedside/

Les avancées de la recherche sur la longévité à l’automne 2025

L’automne est là, et avec lui, le moment de faire le point sur les avancées dans le domaine de la longévité et de la recherche sur le vieillissement. Cet article présente les nouvelles marquantes de l’été 2025. Parmi elles, un incident tragique lors du RAADFest à Las Vegas, où des personnes ont eu des réactions graves après des injections de peptides, mettant en lumière les risques liés à des thérapies non testées. Ce fait a soulevé des questions sur la nécessité d’accélérer le processus d’approbation des traitements tout en prévenant les dérives liées aux promesses non fondées. Parallèlement, à San Francisco, un immeuble se transforme en un centre de longévité où se côtoient intelligence artificielle, cryptomonnaie et recherche sur le vieillissement, témoignant de l’essor de ces disciplines. Un nouveau programme, Rejuve.AI, a également été lancé, utilisant des données humaines pour étudier l’efficacité des inventions ciblant le vieillissement. Le Sommet de la longévité à Dublin, qui a gagné en popularité, a rassemblé des experts pour discuter des recherches sur le vieillissement et a inclus une journée ouverte au public. De plus, la création de la Lifespan Alliance, un programme de parrainage d’entreprises, a été annoncée, visant à unir les efforts pour promouvoir un vieillissement sain. Des changements de leadership au sein du Lifespan Research Institute (LRI) ont également été notés avec l’arrivée de nouveaux dirigeants, renforçant l’engagement envers la recherche sur le vieillissement. Le Rejuvenation Roadmap, une base de données sur les interventions contre le vieillissement, a été mise à jour avec de nouvelles informations sur les dommages extracellulaires, et Michael Rae a été nommé pour sa gestion. Par ailleurs, le site web du LRI a été refondu pour centraliser les informations sur les projets et initiatives. Des recherches sur la sénescence cellulaire ont été présentées, mettant en avant des approches thérapeutiques pour cibler les cellules sénescentes, responsables de diverses maladies liées à l’âge. Les études sur la dyshoméostasie du fer et l’identification de nouveaux marqueurs de sénescence comme LAMP1 ouvrent la voie à des thérapies potentielles. Enfin, l’article souligne l’importance de l’engagement public et de l’advocacy dans le domaine de la longévité, en soutenant le développement d’une plateforme d’intelligence culturelle pour mieux comprendre et communiquer sur les avancées scientifiques auprès du grand public. Source : https://www.lifespan.io/news/looking-back-at-summer-looking-forward-to-growth/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=looking-back-at-summer-looking-forward-to-growth

Le rôle des macrophages pro-inflammatoires dans la régénération musculaire au cours du vieillissement

Les macrophages, cellules du système immunitaire inné, adoptent différents comportements en fonction des circonstances, un phénomène connu sous le nom de polarisation. La recherche se concentre principalement sur la distinction entre la polarisation pro-inflammatoire M1 et la polarisation anti-inflammatoire M2. Bien que la polarisation M2 soit souvent associée à la régénération, il est constaté que la polarisation M1 joue également un rôle crucial dans le processus de régénération, en particulier dans le contexte du vieillissement. En effet, une surabondance de macrophages M1 est souvent observée chez les personnes âgées, ce qui pourrait entraver la capacité à régénérer les muscles. De plus, la fonctionnalité des macrophages pro-inflammatoires est essentielle pour la régénération musculaire, car ils sont parmi les premiers à répondre aux dommages tissulaires, facilitant l’élimination des débris et stimulant la prolifération des cellules satellites, tout en régulant l’accumulation de collagène et de graisse intramusculaire. La phénotypage des macrophages est sous le contrôle métabolique de l’accumulation d’intermédiaires du cycle de l’acide citrique et de l’activation du facteur 1-alpha induit par l’hypoxie (HIF1A). Des études ont été menées sur des souris âgées et jeunes exposées à une hypoxie normobarique après une période de décharge des membres inférieurs. Les résultats montrent que les souris âgées traitées avaient un profil de macrophages pro-inflammatoires amélioré, une meilleure régénération musculaire et une récupération fonctionnelle comparable à celle des souris jeunes. De plus, les souris jeunes ont également montré une amélioration de la régénération musculaire avec le traitement par hypoxie. La livraison intramusculaire de macrophages traités par hypoxie a reproduit les effets de remodelage musculaire observés suite à l’exposition hypoxique dans les souris âgées. Ces résultats soulignent l’importance des macrophages pro-inflammatoires dans la régénération musculaire liée à l’âge et mettent en lumière les approches immunométaboliques comme moyen d’améliorer la dynamique cellulaire musculaire et la régénération. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/09/pro-inflammatory-macrophages-in-muscle-regeneration/

Le rôle du microbiome intestinal dans le vieillissement et les maladies liées à l’âge

Au cours des deux dernières décennies, l’implication du microbiome intestinal dans la santé humaine a suscité un intérêt particulier, mais sa contribution aux maladies liées à l’âge reste floue. Des recherches ont révélé que la composition du microbiome intestinal change avec l’âge, et que ces changements sont souvent associés à des résultats moins favorables en matière de vieillissement. Des études animales ont montré que modifier la composition du microbiome intestinal pour qu’elle soit plus jeune peut offrir des bénéfices pour la santé, suggérant que ces changements contribuent au vieillissement. Cependant, les données similaires chez l’homme sont encore rares. L’utilisation de la randomisation mendélienne permet d’exploiter les différences génétiques au sein d’une population d’étude pour inférer si une corrélation donnée indique une causalité. Bien que les résultats ne soient pas concluants, ils renforcent l’idée d’une telle causalité. Dans cette étude, les chercheurs ont exploré une vaste base de données sur la composition du microbiome intestinal, la génétique et les résultats de santé pour identifier des cas spécifiques où un aspect du microbiome intestinal, comme une augmentation du nombre d’une espèce microbienne donnée ou une production modifiée d’un métabolite spécifique, pourrait être une cause contributive à un aspect du vieillissement dégénératif. Une enquête approfondie par randomisation mendélienne à deux échantillons a été réalisée, testant 55 130 relations causales potentielles entre 37 traits représentant la composition et la fonction du microbiome intestinal et les phénotypes associés à l’âge, y compris 1 472 protéines plasmatiques circulantes inflammatoires et cardiométaboliques du UK Biobank Pharma Proteomic Project. Au total, 91 relations causales sont restées significatives après correction pour tests multiples et analyses de sensibilité, notamment deux en lien avec le risque de développer une dégénérescence maculaire liée à l’âge et 89 avec des protéines plasmatiques. Le lien entre la dégradation des nucléotides puriques et l’apolipoprotéine M a été répliqué en utilisant des données indépendantes d’études d’association à l’échelle du génome. Par ailleurs, en tenant compte de la fonction biologique déjà rapportée de Faecalibacterium prausnitzii, des preuves de la régulation de six protéines par son utilisation en tant qu’antigène mucosal-A ont été trouvées. Ces résultats soutiennent le rôle du microbiome intestinal comme modulateur des circuits inflammatoires et cardiométaboliques, qui pourraient contribuer à l’apparition de maladies liées à l’âge, bien que de futures études soient nécessaires pour explorer les mécanismes biologiques sous-jacents. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/09/in-search-of-specific-links-between-the-gut-microbiome-and-aging/

L’impact des agrégations protéiques sur les maladies neurodégénératives et la quête pour une meilleure autophagie

Ce texte explore le phénomène de l’agrégation des protéines dans le cerveau et son lien avec les maladies neurodégénératives liées à l’âge, telles que la maladie d’Alzheimer et la maladie de Parkinson. Les protéines, lorsqu’elles se repliquent mal ou sont modifiées chimiquement, peuvent former des agrégats qui perturbent la biochimie cellulaire. Bien que de nombreuses protéines puissent former des agrégats transitoires, un nombre limité d’entre elles est capable de créer des agrégats persistants, ce qui peut contribuer à diverses conditions de santé à mesure que l’on vieillit. Des exemples notables incluent l’amyloïde-β, la protéine tau et l’α-synucléine, qui sont impliqués dans des maladies neurodégénératives. En dehors du cerveau, des agrégats de transthyretine sont associés à l’insuffisance cardiaque, tandis que d’autres types d’amyloïdes, comme celui de medin, pourraient influencer le vieillissement de manière plus subtile. La biologie humaine a des mécanismes pour éliminer ces agrégats, notamment par un processus de dégradation des protéines appelé aggrephagie, qui fait partie d’un ensemble de mécanismes appelés autophagie. L’autophagie consiste à identifier et à éliminer les molécules indésirables, les transportant vers les lysosomes pour être décomposées par des enzymes. Cependant, le simple fonctionnement de l’aggrephagie ne suffit pas à éviter l’accumulation d’agrégats persistants et à prévenir les maladies, ce qui incite la communauté scientifique à explorer les moyens d’améliorer ce processus. Une étude récente a révélé qu’une nouvelle collaboration dans les cellules aide à décomposer de plus gros agrégats en morceaux plus petits, facilitant leur élimination. Ce processus implique le sous-unité 19S du protéasome et le module chaperon DNAJB6-HSP70-HSP110, qui agissent ensemble pour améliorer la dégradation des protéines. Les chercheurs suggèrent qu’une approche thérapeutique combinée qui améliore à la fois la fragmentation des agrégats en plus petits morceaux et l’autophagie pourrait être plus efficace pour traiter des maladies neurodégénératives, telles que la maladie d’Alzheimer, la maladie de Parkinson, la maladie de Huntington et la sclérose latérale amyotrophique (SLA). Comprendre ce mécanisme de nettoyage cellulaire est essentiel pour développer de nouveaux traitements visant à éliminer ces agrégats toxiques, qui sont à l’origine de diverses maladies liées à l’âge et à la dégradation des protéines. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/09/fragmentation-of-protein-aggregates-is-needed-for-clearance-via-aggrephagy/

HCW Biologics avance dans le développement d’un inhibiteur de point de contrôle immunitaire TRBC-pembrolizumab pour les tumeurs solides

HCW Biologics, une entreprise biopharmaceutique en phase clinique, a désigné un de ses inhibiteurs de points de contrôle immunitaire basés sur le TRBC-pembrolizumab comme son traitement phare à développer en interne pour le traitement des tumeurs solides. Ce candidat principal, HCW11-040, est une protéine de fusion multifonctionnelle intégrant le pembrolizumab, ainsi que des éléments d’interleukine-7, d’interleukine-15 et de piège du récepteur TGF-β.

Selon l’entreprise, des études précliniques présentées lors d’un séminaire scientifique ont montré que HCW11-040 surpassait la monothérapie au pembrolizumab en matière d’activation des cellules immunitaires, d’expansion, d’infiltration tumorale et de cytotoxicité des cellules cancéreuses. L’entreprise affirme que le candidat peut élargir les cellules T épuisées progénitrices (TPEX), stimuler leur différenciation en cellules T effectrices et éviter de déclencher une tempête de cytokines lorsqu’il est administré par voie sous-cutanée à des niveaux de dose projetés efficaces.

HCW Biologics a annoncé que HCW11-040 passera maintenant à des études avancées d’IND, y compris l’établissement d’une banque de cellules de production à haute expression, le développement de processus de chimie, de fabrication et de contrôle, ainsi que la réalisation d’études de toxicologie selon les bonnes pratiques de laboratoire. L’entreprise développe ses immunothérapies pour traiter les maladies causées par l’inflammation chronique, en particulier les affections liées à l’âge, et utilise la plateforme TRBC ainsi que d’autres technologies de découverte. Source : https://longevity.technology/news/hcw-biologics-advances-trbc-pembrolizumab-immune-checkpoint-inhibitor-for-solid-tumor-trials/

Annovis Bio présente une nouvelle forme cristalline de buntanetap pour traiter la maladie d’Alzheimer

Annovis Bio, Inc. a publié des résultats dans la revue Biomolecules concernant une nouvelle forme cristalline dihydratée de buntanetap, qui contient deux moles d’eau. Cette nouvelle forme conserve pratiquement le même profil pharmacocinétique (absorption, élimination, métabolisme) que sa forme anhydre originale, selon des études menées sur des souris, des chiens et des humains. L’entreprise a indiqué que la forme originale avait été utilisée dans tous les travaux précliniques et cliniques à ce jour. Cependant, la forme cristalline offre une plus grande stabilité. Actuellement, Annovis utilise cette forme cristalline dans son essai clinique de phase 3, qui est crucial, pour le traitement de la maladie d’Alzheimer précoce aux États-Unis, et qui est en cours de recrutement de participants. Cet essai est conçu pour fournir des résultats symptomatiques à l’automne 2026 et des résultats modifiant la maladie à l’automne 2027. En outre, Annovis affirme que la nouvelle forme cristalline prolonge la protection de la propriété intellectuelle concernant le mécanisme d’action du composé, son utilisation thérapeutique et les thérapies combinées jusqu’aux années 2040. Source : https://longevity.technology/news/annovis-reports-similar-pharmacokinetics-for-new-crystal-buntanetap/