LinkGevity : Une Startup de Découverte Médicamenteuse Axée sur le Vieillissement et les Maladies Liées à l’Âge

LinkGevity, une startup de biotechnologie axée sur l’allongement de la durée de vie en bonne santé, a été sélectionnée pour le prestigieux programme KQ Labs du Francis Crick Institute. Fondée par les sœurs Dr Carina Kern et Serena Kern-Libera, LinkGevity s’appuie sur la théorie de l’âge développée par Kern, qui identifie les voies moléculaires responsables du vieillissement et des maladies liées à l’âge. La théorie postule que ces voies sont à l’origine de cascades destructrices qui sous-tendent de nombreuses conditions liées à l’âge. Grâce à une approche computationnelle et à l’intelligence artificielle, LinkGevity élabore des cartes détaillées pour révéler les déclencheurs biologiques du vieillissement, identifiant ainsi des cibles thérapeutiques et prédisant les risques de maladies. Le développement phare de l’entreprise est un traitement « anti-nécrotique » inédit, visant à inhiber la nécrose, qui est liée à un vieillissement accéléré et à des maladies chroniques. Ce traitement pourrait améliorer la résilience cellulaire et traiter des conditions comme la maladie rénale aiguë. LinkGevity prévoit de lancer un essai clinique pour traiter la dégénérescence tissulaire liée aux reins, avec des applications potentielles dans d’autres conditions liées à l’âge. L’entreprise a reçu des financements de l’UE et du gouvernement britannique, et a été sélectionnée pour le programme Space-Health de la NASA/Microsoft, soulignant son potentiel à atténuer le vieillissement accéléré chez les astronautes. Basée au Babraham Research Campus à Cambridge, LinkGevity bénéficie de l’expertise complémentaire de ses co-fondatrices, Kern ayant obtenu son doctorat à l’University College London et Kern-Libera apportant son expertise en droit et en finances publiques. Le choix de LinkGevity pour le programme KQ Labs est crucial pour leurs futurs projets, notamment le lancement d’un essai clinique pour les maladies rénales, qui représentent la neuvième cause de décès dans le monde selon l’OMS. Kern et Kern-Libera expriment leur enthousiasme pour les opportunités offertes par cette collaboration, qui pourrait propulser leur recherche vers de nouveaux sommets. Source : https://longevity.technology/news/linkgevity-gears-up-for-clinical-trial-of-aging-focused-anti-necrotic-drug/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=linkgevity-gears-up-for-clinical-trial-of-aging-focused-anti-necrotic-drug

Avancées dans la bioprinting 3D : Vers de nouvelles approches pour le traitement des maladies cardiaques

Des chercheurs de l’Université de Galway ont réalisé une avancée significative dans le domaine de la bioprinting 3D en fabriquant avec succès un tissu cardiaque humain fonctionnel. Leur étude, publiée dans ‘Advanced Functional Materials’, présente le développement d’hydrogels bioprintés qui imitent l’environnement mécanique, électrique et biochimique du cœur, étape essentielle pour créer des tissus viables pour des applications régénératives et le développement de médicaments. La création de tissus cardiaques fonctionnels pourrait répondre à la pénurie de cœurs donneurs et offrir de nouvelles solutions pour le traitement des maladies cardiaques, qui demeurent l’une des principales causes de mortalité dans le monde. L’approche de l’équipe repose sur des techniques de bioprinting par extrusion, permettant de créer des hydrogels structurés favorisant la croissance des cellules cardiaques. Les tissus bioprintés ont montré des contractions synchronisées et une compatibilité avec la survie cellulaire à long terme, ce qui suggère que la bioprinting pourrait mener à des thérapies spécifiques aux patients pour les maladies cardiovasculaires.

Le succès ne réside pas seulement dans la capacité à reproduire les structures du tissu cardiaque, mais également à garantir leur fonctionnalité. Les méthodes de bioprinting conventionnelles se concentrent souvent sur la forme finale des organes sans tenir compte des transformations dynamiques qui se produisent au cours du développement embryonnaire. Les chercheurs de Galway ont introduit une méthode innovante de bioprinting qui intègre ces comportements de changement de forme essentiels. Cette méthode permet aux tissus bioprintés de subir des morphologies programmables et prévisibles, conduites par les forces générées par les cellules, améliorant ainsi la maturité structurelle et fonctionnelle des tissus cardiaques.

La recherche a démontré que les forces cellulaires pouvaient entraîner la morphologie des tissus bioprintés, influencée par des facteurs tels que la géométrie d’impression initiale et la rigidité du bioencre. De plus, l’équipe a développé un modèle informatique capable de prédire le comportement de morphing des tissus. Bien que la bioprinting de tissus cardiaques offre des applications immédiates, notamment pour le dépistage de médicaments, des défis importants demeurent avant que ces tissus puissent être utilisés dans un contexte thérapeutique. Les chercheurs doivent encore surmonter des obstacles tels que l’intégration des constructions bioprintées avec les tissus natifs, l’augmentation de la production pour répondre à la demande clinique et les défis réglementaires.

Les implications de cette recherche vont au-delà de la cardiologie. Les techniques développées peuvent également révolutionner l’ingénierie des organes en permettant de simuler des comportements de changement de forme au niveau cellulaire et tissulaire, ouvrant ainsi des possibilités passionnantes pour la bioprinting d’autres tissus fonctionnels, ce qui pourrait avoir des applications dans le traitement de maladies allant de l’insuffisance hépatique au diabète. Cette recherche, alliant matériaux de pointe et sciences biologiques, souligne le potentiel transformateur de la bioprinting 3D en médecine. Source : https://longevity.technology/news/researchers-achieve-bioprinting-milestone-with-functional-human-heart-tissue/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=researchers-achieve-bioprinting-milestone-with-functional-human-heart-tissue

Impact des bactéries intestinales et des probiotiques sur la santé musculaire chez les personnes âgées

Dans un article publié dans la revue Aging Cell, des chercheurs ont étudié l’impact des combinaisons de bactéries intestinales sur la force musculaire chez des souris. Ils ont élargi une connaissance déjà établie concernant le lien entre les bactéries intestinales et la santé, démontrant que des bactéries bénéfiques peuvent améliorer la santé musculaire. Des acides gras à chaîne courte (SCFAs) produits par ces bactéries jouent un rôle crucial dans cette amélioration. En parallèle, une recherche récente a examiné les bactéries intestinales chez des personnes âgées atteintes de sarcopénie, révélant que ces individus présentent une moins bonne flore intestinale et moins d’acides acétiques et butyriques, connus pour leurs bienfaits physiques. Des différences significatives ont été observées entre les groupes de participants avec et sans sarcopénie, notamment dans les niveaux de certains métabolites et la présence de certaines espèces bactériennes. Les chercheurs ont ensuite testé ces bactéries sur des souris, présentant des résultats révélateurs : les souris recevant des bactéries de personnes atteintes de sarcopénie avaient une force musculaire et une santé intestinale inférieures. Dans une phase subséquente de l’étude, les chercheurs ont également investigué l’utilisation de probiotiques, en particulier Lacticaseibacillus rhamnosus et Faecalibacterium prausnitzii, pour évaluer leurs effets sur la fonction musculaire et la santé intestinale. Bien que ces traitements aient montré des améliorations dans certaines mesures de la santé musculaire et de la barrière intestinale, ils n’ont pas inversé la sarcopénie, mais ont seulement retardé ses effets. Les résultats ont mis en évidence l’importance d’une flore intestinale saine pour le maintien de la fonction musculaire, tout en soulignant que des études cliniques supplémentaires sont nécessaires pour confirmer l’efficacité de ces probiotiques chez les humains. Source : https://www.lifespan.io/news/maintaining-muscle-by-restoring-gut-bacteria/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=maintaining-muscle-by-restoring-gut-bacteria

Global 3rd Longevity Med Summit 2025 : Un Événement Incontournable pour la Médecine de Longévité

Le Global 3rd Longevity Med Summit, qui se déroulera à Lisbonne du 6 au 8 mai 2025, est un événement majeur consacré à la médecine de longévité, au bien-être et à l’innovation dans le domaine de la santé. Cette année, le sommet propose un programme enrichi avec des sujets novateurs, des intervenants de renommée mondiale et une journée de pré-sommet axée sur l’avenir des espaces de bien-être, englobant la longévité, l’hospitalité et les cliniques. Le sommet accueillera plus de 60 exposants et 70 conférenciers, faisant de cet événement un incontournable pour les professionnels du secteur de la santé, du bien-être et de la longévité. Les participants auront l’opportunité d’accéder à des innovations de pointe, de bénéficier des connaissances d’experts reconnus et de se connecter avec des leaders mondiaux qui façonnent l’avenir de la médecine préventive. Parmi les points forts du sommet, les thèmes abordés incluent des avancées en médecine régénérative, des diagnostics pilotés par l’IA, des cliniques de longévité et des innovations en matière de bien-être. Des intervenants de renom tels que le Dr Robert Hariri, Anna Bjurstam et d’autres experts partageront leurs connaissances sur des sujets cruciaux. De plus, une application dédiée sera lancée pour faciliter le réseautage et les connexions entre les participants. Lisbonne, avec son histoire riche et sa culture dynamique, sert de toile de fond idéale pour explorer l’avenir de la santé et de la longévité. Le 3ème Longevity Med Summit représente non seulement un événement, mais aussi un appel à l’action pour les professionnels engagés dans l’amélioration de la longévité et de la science de la santé. Le programme complet, l’accent mis sur la collaboration et l’innovation de l’application LMS font de ce sommet un rendez-vous incontournable pour ceux qui sont à l’avant-garde de la médecine de longévité. Pour plus d’informations et pour s’inscrire, les participants peuvent consulter le site officiel du sommet. Source : https://www.lifespan.io/news/the-3rd-longevity-med-summit-heads-to-lisbon-in-may-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=the-3rd-longevity-med-summit-heads-to-lisbon-in-may-2025

La quête de la longévité : innovations et défis dans le domaine de la sénolyse

Le Dr. Marco Quarta dirige Rubedo, une start-up innovante dans le domaine de la longévité, qui se concentre sur l’approche sénolytique pour traiter la sénescence cellulaire. Il a co-fondé Turn Biotechnologies, une entreprise axée sur le reprogrammation cellulaire partielle. Depuis son enfance, Marco est passionné par la science et la longévité, inspiré par le désir de comprendre les mécanismes de la vie. Il a fondé Rubedo pour développer des outils permettant de comprendre la diversité des cellules sénescentes et a récemment lancé des essais cliniques pour son candidat médicamenteux sénolytique. Son parcours académique l’a conduit de ses études de biologie du vieillissement à des recherches sur la régénération tissulaire à Stanford, où il a dirigé un centre de recherche en médecine régénérative. Marco souligne l’importance de combiner différentes stratégies thérapeutiques pour traiter les maladies liées à l’âge, en s’inspirant des méthodes oncologiques. Son entreprise a récemment levé 46 millions de dollars pour développer des traitements pour des maladies cutanées inflammatoires. Rubedo utilise une plateforme de découverte de médicaments, ALEMBIC, qui intègre des technologies de séquençage et d’analyse multi-omique pour identifier les types de cellules sénescentes et les cibles potentielles. La société a également établi un partenariat avec Beiersdorf pour développer des soins anti-âge. Marco discute des défis et des opportunités dans le domaine de la sénolyse, soulignant que bien que des échecs aient eu lieu dans les essais cliniques, le potentiel des thérapies sénolytiques reste prometteur. Il considère que les cellules sénescentes jouent un rôle clé dans de nombreuses maladies chroniques et que les thérapies sénolytiques pourraient être une partie essentielle de la médecine de longévité. Marco envisage un futur où la médecine préventive pourrait identifier et traiter les cellules sénescentes avant le développement de maladies, améliorant ainsi la qualité de vie en vieillissant. Il met également l’accent sur la nécessité d’une sensibilisation et d’une éducation pour préparer la société à cette évolution de la médecine. Source : https://www.lifespan.io/news/marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging

Une nouvelle molécule révolutionnaire pour traiter le cancer du sein ERα+

La recherche sur le cancer du sein continue d’évoluer, avec des avancées significatives grâce à des études récentes. Une nouvelle molécule, connue sous le nom d’ErSO-TFPy, a été développée pour traiter le cancer du sein le plus courant, qui est souvent lié à la présence de récepteurs d’œstrogènes (ERα+). Environ 70 % des cas de cancer du sein sont ERα+, ce qui signifie que la croissance tumorale est stimulée par les œstrogènes. Les traitements actuels assurent un taux de survie d’environ cinq ans pour les patientes atteintes de ce type de cancer, mais ils nécessitent une détection précoce et une chirurgie, suivies d’une thérapie hormonale à long terme qui peut entraîner des effets secondaires graves, y compris des risques accrus de cancer de l’endomètre et d’ostéoporose. De plus, le risque de récidive est élevé, variant de 10 à 50 % sur 20 ans, en fonction de la taille initiale de la tumeur. Lorsque la récidive se produit, le cancer peut ne pas répondre aux thérapies endocriniennes en raison de mutations dans le gène ERα ou d’autres mécanismes de résistance. C’est ici qu’ErSO-TFPy entre en jeu, comme une nouvelle option thérapeutique prometteuse. Contrairement aux thérapies existantes qui sont principalement cytostatiques, empêchant la prolifération cellulaire mais n’induisant qu’une mort cellulaire modeste, ErSO-TFPy vise à tuer directement les cellules cancéreuses. Dans des tests in vitro et in vivo, il a démontré une capacité remarquable à induire la mort cellulaire et à provoquer une régression tumorale complète, y compris dans des modèles de cancer du sein résistants aux médicaments. Les chercheurs ont également testé un schéma posologique minimal, découvrant qu’une seule injection intraveineuse pouvait réduire les tumeurs de plus de 80 %, même dans des cas avancés. Cette approche pourrait révolutionner la gestion thérapeutique du cancer du sein ERα+, améliorant ainsi la conformité au traitement, la qualité de vie et les résultats à long terme pour les patientes. L’ErSO-TFPy, qui est rapidement éliminé de la circulation, semble avoir des effets prolongés, ce qui incite les chercheurs à explorer les mécanismes sous-jacents à son efficacité. Les résultats de cette étude pourraient ouvrir la voie à de nouvelles stratégies pour lutter contre le cancer du sein, en particulier à un stade avancé, et encourager de futurs essais cliniques pour valider ces résultats prometteurs chez les patients humains. Source : https://www.lifespan.io/news/new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose

L’Héritage de Mikhail Blagosklonny : La Théorie de l’Hyperfonction et ses Implications dans le Vieillissement

Le décès de Mikhail Blagosklonny nous invite à réfléchir sur ses contributions au débat contemporain concernant les causes du vieillissement, notamment à travers sa théorie de l’hyperfonction. Contrairement à l’idée que le vieillissement résulte principalement de l’accumulation de dommages moléculaires, Blagosklonny a soutenu que l’hyperfonction des voies de signalisation joue un rôle central. Il a illustré ce concept en comparant la vitesse d’une voiture sur une autoroute à celle sur une allée, où la première ne cause pas de dommages, tandis que la seconde, même à la même vitesse, engendre des problèmes. Cette théorie suggère que des signaux hyperactifs peuvent engendrer des dommages aux organes, comme les AVC provoqués par l’hypertension, sans impliquer de dommages moléculaires directs. En réponse, Aubrey de Grey, un défenseur des théories basées sur les dommages, a reconnu la pertinence de la théorie de l’hyperfonction tout en insistant sur l’importance de la réparation des dommages pour comprendre le vieillissement. De Grey a noté que même si l’hyperfonction contribue au vieillissement, elle ne peut pas expliquer complètement l’accumulation de dommages oxydatifs et génétiques. Blagosklonny a ensuite proposé que, bien que les dommages moléculaires s’accumulent, ils ne limitent pas nécessairement la durée de vie dans des conditions normales. Il a suggéré que si des interventions pouvaient prolonger la vie, ces dommages pourraient devenir plus contraignants. Ce dialogue met en lumière les paradigmes contrastés tout en renforçant l’idée que les interventions contre le vieillissement devraient se concentrer sur l’hyperfonction à sa source. En continuant sur la théorie de l’hyperfonction, Blagosklonny a proposé que cibler les voies de croissance hyperactives pourrait atténuer le vieillissement et ses maladies associées, ce qui a conduit à l’exploration de l’inhibiteur mTOR, la rapamycine, comme agent thérapeutique potentiel. Cette théorie, en conjonction avec le modèle de développement de João Pedro de Magalhães, a inspiré l’émergence d’une série de théories programmatiques qui incluent l’hypofonction, les programmes coûteux, la théorie des contraintes et la mort adaptative. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-snapshot-of-one-portion-of-the-ongoing-debate-over-causes-and-processes-of-aging/

Interaction entre le Système Immunitaire et le Système Nerveux : Vers une Nouvelle Compréhension du Vieillissement Cérébral

Le système immunitaire joue un rôle crucial non seulement dans la défense contre les pathogènes et les cellules potentiellement cancéreuses, mais aussi dans le maintien et la fonction des tissus, la régénération après des dommages, ainsi que dans l’élimination des débris. Il communique à distance dans tout le corps grâce à une multitude de molécules de signalisation. Cependant, le déclin lié à l’âge du système immunitaire et l’inflammation chronique modifient le comportement cellulaire de manière néfaste. Une partie significative des problèmes liés au vieillissement immunitaire découle de l’augmentation des signaux inflammatoires non résolus et de leurs effets sur les tissus. Pendant des décennies, on a supposé que le système immunitaire n’avait aucun impact sur le système nerveux central (SNC) sain et était souvent considéré comme nuisible dans le contexte des troubles cérébraux. Cette compréhension était principalement fondée sur le concept de « privilège immunitaire du SNC », soutenu par la présence de la barrière hémato-encéphalique (BHE) et l’absence supposée d’un système lymphatique dans le SNC. Cependant, une nouvelle compréhension des relations entre le cerveau et le système immunitaire a émergé, révélant que les neurones nécessitent l’assistance et le réglage fournis par le système immunitaire adaptatif à travers de nouvelles voies de communication entre les deux systèmes. Selon cette nouvelle perspective, la forme physique du cerveau dépend de la forme physique du système immunitaire, qui est à son tour modifiée par notre mode de vie. Cette interaction complexe entre les systèmes immunitaire et nerveux se déroule principalement aux frontières du cerveau, où les cellules immunitaires sont concentrées. Avec le vieillissement, la fonction de ces frontières et la composition des cellules immunitaires changent, modifiant ainsi les signaux transmis au cerveau et affectant négativement sa fonction. Cela implique que le déclin cognitif observé avec l’âge n’est pas uniquement causé par une diminution de la fonction neuronale, mais également par les modifications liées à l’âge des niches immunitaires entourant le cerveau et du système immunitaire périphérique. Comprendre cette voie de communication tout au long de la vie et identifier les processus immunitaires qui deviennent défectueux avec l’âge pourrait aider à développer des stratégies potentielles pour rajeunir le système immunitaire afin de ralentir ou même d’arrêter le vieillissement cérébral. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/immune-aging-as-a-driver-of-brain-aging/

Inversion de la Sénescence Cellulaire : Vers un Rajeunissement Prometteur

Les cellules sénescentes s’accumulent avec l’âge et contribuent à la dysfonction liée au vieillissement par leurs sécrétions inflammatoires. Une cellule devient sénescente lorsqu’elle atteint la limite de Hayflick pour la réplication ou en réponse à des dommages ou du stress. Normalement, une cellule sénescente cesse de se répliquer, ce qui constitue un changement irréversible. Bien que certaines approches aient été démontrées pour inverser cet état sénescent, la question se pose de savoir si c’est une bonne idée. En effet, les cellules sénescentes accumulent des dommages à l’ADN, ce qui peut être problématique, notamment pour les cellules potentiellement cancéreuses. Certains chercheurs ont cependant exploré la possibilité d’inverser la sénescence. Une étude récente montre que des souris traitées pour inverser la sénescence vivent plus longtemps, présentent une meilleure fonction et ne montrent pas d’augmentation de l’incidence du cancer, ce qui remet en question l’idée que la sénescence est toujours bénéfique. Les cellules sénescentes présentes chez un animal âgé pourraient ne pas être sénescentes pour des raisons valables, et leurs dommages à l’ADN pourraient être réparables. De plus, le traitement par des exosomes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines (hESC-Exos) a montré un potentiel de réversibilité de la sénescence chez des souris vieillissantes, ce qui a conduit à un rajeunissement par la restauration de la capacité proliférative des cellules sénescentes. L’enrichissement en miR-302b dans les hESC-Exos semble cibler des inhibiteurs du cycle cellulaire, et son traitement a permis de renverser l’arrêt prolifératif des cellules sénescentes sans préoccupations de sécurité sur une période d’observation de 24 mois. Ces résultats montrent que le miR-302b exosomal a le potentiel d’inverser la sénescence cellulaire, offrant une approche prometteuse pour atténuer les pathologies liées à la sénescence et au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/mir-302b-rejuvenates-mice-by-allowing-senescent-cells-to-replicate-once-more/

LinkGevity : Une Startup Innovante Ciblant le Vieillissement avec un Médicament Anti-Nécrotique

LinkGevity est une startup biotechnologique axée sur l’extension de la santé et la lutte contre les maladies liées à l’âge. Fondée par les sœurs Dr Carina Kern et Serena Kern-Libera, l’entreprise utilise une approche fondée sur l’intelligence artificielle (IA) pour la découverte de médicaments, en s’appuyant sur la ‘Blueprint Theory of Aging’, qui identifie les voies moléculaires responsables du vieillissement et des maladies associées. LinkGevity a récemment été sélectionnée pour le programme KQ Labs du Francis Crick Institute, qui offre un soutien financier et un accès à un réseau mondial d’expertise scientifique pour les startups prometteuses dans le domaine de la santé. L’entreprise développe un médicament thérapeutique ‘anti-nécrotique’ visant à inhiber la nécrose, un processus de mort cellulaire incontrôlée lié à un vieillissement accéléré et à des maladies chroniques. Ce traitement cible la dégénérescence tissulaire liée aux reins et est prévu pour un essai clinique ultérieur cette année. LinkGevity a également reçu des fonds de l’Union européenne par le biais d’une subvention Horizon Europe et a été sélectionnée pour le programme NASA/Microsoft Space-Health, en raison de son potentiel à atténuer le vieillissement accéléré chez les astronautes. Basée au Babraham Research Campus à Cambridge, l’entreprise bénéficie de l’expertise complémentaire de ses fondatrices, avec une formation en recherche sur le vieillissement et en droit financier. LinkGevity espère que son inclusion dans le programme KQ Labs et ses collaborations avec des institutions de recherche influentes propulseront ses efforts pour valider son médicament comme une solution potentielle pour le vieillissement et les conditions liées à l’âge. Source : https://longevity.technology/news/linkgevity-gears-up-for-clinical-trial-of-aging-focused-anti-necrotic-drug/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=linkgevity-gears-up-for-clinical-trial-of-aging-focused-anti-necrotic-drug