L’impact précoce de l’hypertension sur la santé rénale

Des études montrent que les stratégies pharmaceutiques établies pour contrôler l’hypertension artérielle réduisent significativement le risque de mortalité, bien qu’elles ne réparent ni ne renversent les dommages cellulaires et tissulaires sous-jacents qui causent cette maladie. La pression artérielle élevée en elle-même est très nuisible, endommageant les tissus vitaux du corps, notamment les reins, qui sont particulièrement vulnérables aux dommages dus à la pression. Dans une recherche récente, des chercheurs ont analysé des échantillons de tissu rénal provenant de 99 patients, souffrant d’hypertension et de diabète de type 2 ou sains. Les échantillons provenaient de néphrectomies, une procédure chirurgicale pour traiter les tumeurs rénales. À l’aide de méthodes modernes d’imagerie et d’analyse assistée par ordinateur, la taille et la densité des podocytes ainsi que le volume des corpuscules rénaux (glomérules) ont été déterminés. Les podocytes, cellules spécialisées des corpuscules rénaux, sont cruciaux pour la fonction de filtration des reins. Les résultats ont montré que les patients hypertendus avaient une densité de podocytes réduite par rapport aux témoins sains, et que leurs noyaux cellulaires étaient agrandis. Ces modifications se sont produites indépendamment d’un diagnostic de diabète de type 2 et indiquent un premier pas vers une fonction rénale altérée. Les auteurs de l’étude estiment que l’hypertension peut causer des dommages structurels aux reins à un stade précoce, avant même l’apparition des symptômes cliniques. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/hypertension-damages-the-kidney-long-before-symptoms-arise/

Les cellules sénescentes : Cibles prometteuses pour les interventions anti-âge

Les cellules sénescentes sont des cellules qui cessent de se répliquer et commencent à sécréter un mélange puissant de facteurs de croissance et de signaux inflammatoires. Dans la jeunesse, ces cellules sont rapidement éliminées par le système immunitaire ou par des mécanismes de mort cellulaire programmée. Elles se forment continuellement à mesure que les cellules atteignent la limite de Hayflick, mais aussi en réponse à des dommages à l’ADN ou à des blessures. Leur présence temporaire est utile pour attirer l’attention du système immunitaire, coordonnant la régénération et l’élimination des cellules endommagées. Malheureusement, avec l’âge, le système immunitaire perd son efficacité à éliminer ces cellules, entraînant une accumulation de cellules sénescentes. Les signaux inflammatoires qu’elles émettent deviennent alors nuisibles et contribuent à la dégénérescence liée à l’âge. Des études sur des souris ont montré que l’élimination ciblée des cellules sénescentes peut conduire à un renouvellement significatif. Les médicaments sénothérapeutiques visent ces cellules, notamment les sénolytiques, qui exploitent des caractéristiques biochimiques spécifiques pour les détruire tout en minimisant les dommages aux cellules normales. D’autres stratégies incluent l’inhibition de l’entrée dans l’état sénescent, la suppression des signaux des cellules sénescentes et l’amélioration de la capacité du système immunitaire à les éliminer. Les auteurs d’un article récent suggèrent que toute thérapie qui favorise l’autophagie peut être considérée comme sénothérapeutique. Ils souhaitent voir des résultats de rajeunissement plus rapides et plus profonds grâce à des recherches améliorées sur les sénolytiques. Le développement de médicaments ciblant les cellules sénescentes est prometteur. Bien que certains médicaments aient déjà été identifiés comme candidats, leur sécurité doit encore être validée. Des traitements immunothérapeutiques offrent une approche plus ciblée, mais la représentativité des antigènes identifiés reste à prouver. Par ailleurs, bien que l’élimination des cellules sénescentes puisse avoir des effets bénéfiques, il est également important de reconnaître leur rôle dans des processus tels que la régénération tissulaire. Des études suggèrent que la reprogrammation épigénétique pourrait offrir une alternative pour inverser l’âge des cellules sénescentes. À ce jour, plusieurs sénothérapeutiques ont progressé dans les essais cliniques, mais des études supplémentaires sont nécessaires pour évaluer leur efficacité à long terme dans le traitement des maladies liées à l’âge. Malgré les défis, l’avenir des sénothérapeutiques semble prometteur, avec un potentiel d’amélioration de la longévité humaine. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/a-review-of-targeting-senescent-cells-to-treat-age-related-conditions/

ProFuse Technology : Une Startup Innovante pour la Préservation Musculaire

La startup israélienne ProFuse Technology a récemment lancé une plateforme de découverte de médicaments visant à prévenir la perte musculaire causée par le vieillissement, les traitements de perte de poids et le cancer. Spécialisée dans le développement de tissus musculaires cultivés, ProFuse a mis au point des méthodes pour générer des tissus musculaires hautement matures qui ressemblent de près au muscle humain naturel. Cette technologie est désormais utilisée pour identifier de nouveaux candidats médicamenteux pour la préservation et la restauration de la masse musculaire. Fondée en 2021, ProFuse est issue de recherches menées à l’Institut Weizmann des sciences, où ses fondateurs ont identifié un processus naturel de régénération et de réparation musculaire qui a servi de base à la technologie de l’entreprise. Initialement focalisée sur l’industrie de la viande cultivée, ProFuse a élargi son champ d’action à la découverte de médicaments. L’intérêt pour les thérapies de préservation musculaire a augmenté avec l’essor des médicaments de perte de poids GLP-1. Bien qu’efficaces pour la perte de poids, ces médicaments semblent également contribuer à une réduction involontaire de la masse musculaire. D’autres axes d’intervention pour ProFuse incluent la sarcopénie, une condition liée à l’âge impliquant la perte de masse et de force musculaires, et la cachexie, qui entraîne un grave gaspillage musculaire chez les patients atteints de cancer à un stade avancé. Le PDG Guy Nevo-Michrowski a déclaré que le moment de l’entrée de ProFuse sur le marché était excellent, car la perte de masse musculaire due aux médicaments de perte de poids incite les entreprises pharmaceutiques à investir d’importantes ressources dans le développement de traitements innovants combinant ces médicaments avec des thérapies de préservation de la masse musculaire. Plusieurs grands accords dans le secteur des médicaments de préservation musculaire ont été signés ces dernières années, atteignant plusieurs milliards de dollars. La technologie de ProFuse accélère les processus de différenciation, de fusion et de maturation des cellules progénitrices musculaires, en utilisant des « suppléments de milieux propriétaires » qui optimisent ces processus. L’entreprise affirme que le tissu musculaire résultant présente un degré élevé de pertinence biologique, avec des sarcomères organisés indicatifs d’une fonction contractile mature. En permettant la culture de cellules musculaires humaines pleinement matures et fonctionnelles dans des environnements 3D, la plateforme fournit un modèle in-vitro avancé pour la découverte de médicaments. La plateforme de ProFuse intègre une automatisation avancée pour dépister efficacement les candidats médicamenteux. Par rapport aux modèles conventionnels basés sur les tests sur animaux, la technologie de ProFuse permet des tests précis à grande échelle qui réduisent le temps de recherche, la consommation de ressources et les coûts. Un élément clé de l’approche de dépistage de médicaments de ProFuse est son système d’analyse d’images musculaires, qui permet l’évaluation en temps réel de la physiologie et de l’état des maladies musculaires dans des modèles 2D et 3D. Ce système mesure des paramètres essentiels tels que la taille des fibres, la maturité et l’indice de fusion. L’entreprise a également développé des lignées cellulaires spécialisées qui expriment des marqueurs de maturation et d’atrophie musculaire pour permettre une évaluation continue et précise de la santé musculaire squelettique. En plus de l’annonce de sa plateforme de découverte, ProFuse a révélé la nomination d’Anat Naschitz à son conseil d’administration. Investisseur et entrepreneur chevronné dans le secteur des sciences de la vie, Naschitz a cofondé OrbiMed Israël, une partie du géant mondial de l’investissement dans la santé. Elle a exprimé sa gratitude envers ProFuse pour l’opportunité de participer à la découverte et au développement de médicaments visant à prévenir la perte de masse musculaire, un besoin clinique important nécessitant une solution. La société a sécurisé environ 8 millions de dollars de financement, dont 3 millions de subventions de l’Union européenne et de l’Autorité israélienne de l’innovation, ainsi que 5 millions d’investisseurs tels que OurCrowd, Green Circle Capital, Tnuva, Tempo et d’autres. Source : https://longevity.technology/news/profuse-launches-muscle-loss-prevention-platform/

Junevity : Innovations en Thérapies à Base de siRNA pour le Rajeunissement Cellulaire

Ce texte présente Junevity, une biotech axée sur la longévité, qui développe des thérapies de ‘reset cellulaire’ pour améliorer la santé humaine et prolonger la durée de vie. En utilisant des thérapies à base d’ARN interférent (siRNA), l’entreprise vise à restaurer des facteurs de transcription clés, régulant la santé cellulaire, à leurs niveaux optimaux. Cela permettrait de renverser la dysfonction cellulaire et de lutter contre les maladies liées au vieillissement. Les fondateurs de Junevity, dont la docteure Janine Sengstack, affirment que leur mission est de permettre le rajeunissement cellulaire et de combattre les maladies touchant des milliards de personnes à travers le monde. Le texte souligne l’importance de la technologie de silençage génique et des avancées en matière d’apprentissage automatique qui ont permis d’identifier les facteurs de transcription responsables du vieillissement et des maladies. Sengstack explique que l’innovation clé de Junevity réside dans l’utilisation de la technologie siRNA pour cibler et réguler précisément ces facteurs. En outre, la recherche sur les maladies métaboliques, comme le diabète de type 2 et l’obésité, est une priorité pour l’entreprise, avec des essais cliniques prévus pour 2026. Junevity vise à développer des traitements qui non seulement prolongent la vie, mais améliorent également la qualité de vie en ciblant les maladies liées à la longévité. La société considère que son approche représente un rajeunissement du métabolisme, et envisage également d’explorer des traitements pour des maladies neurologiques à l’avenir. En résumé, Junevity est à la pointe des recherches sur le rajeunissement cellulaire, utilisant des thérapies innovantes pour améliorer la santé et la longévité humaines. Source : https://longevity.technology/news/does-gene-silencing-technology-hold-the-key-to-cellular-rejuvenation/

Les petites vésicules extracellulaires : un espoir pour la santé cardiaque des souris âgées

Dans une étude publiée dans la revue *Stem Cell Research & Therapy*, des chercheurs ont découvert que les petites vésicules extracellulaires (sEVs) provenant de souris jeunes peuvent atténuer les dysfonctionnements cardiaques chez les souris âgées. Les vésicules extracellulaires ont été classées selon leur origine, mais la séparation actuelle repose principalement sur leur taille, avec une distinction entre petites (jusqu’à 200 nanomètres) et grandes vésicules. Les chercheurs ont extrait des sEVs de cellules souches dérivées du tissu adipeux de souris âgées de 3 à 6 mois, puis les ont administrés à des souris de 22 mois en deux doses espacées d’une semaine. Après injection, les sEVs ont migré dans le corps des souris, notamment dans le tissu hépatique et musculaire cardiaque. Bien que le traitement n’ait pas modifié la fréquence cardiaque ni la fonction systolique, il a significativement amélioré la fonction diastolique, réduisant l’épaisseur des parois cardiaques et aidant le ventricule gauche à mieux se dilater pour recevoir plus de sang. Les souris traitées avaient des cœurs plus petits, moins de fibrose et une angiogenèse partiellement restaurée. Les marqueurs liés aux dommages oxydatifs et à l’inflammation ont également montré des améliorations, indiquant un potentiel bénéfique des sEVs dans le traitement des maladies liées à l’âge. Bien que ces résultats ne signifient pas une inversion complète du vieillissement cardiaque, ils suggèrent que les sEVs pourraient être une voie prometteuse pour prolonger la durée de vie et traiter des conditions liées à l’âge, notamment l’insuffisance cardiovasculaire, qui est la première cause de mortalité dans le monde. Source : https://www.lifespan.io/news/extracellular-vesicles-restore-some-heart-function-to-mice/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=extracellular-vesicles-restore-some-heart-function-to-mice

Avancées de UNITY Biotechnology dans le traitement des maladies liées à l’âge : le cas de la dégénérescence maculaire diabétique

UNITY Biotechnology est une entreprise pionnière dans le domaine des thérapies sénolytiques, se concentrant sur le développement de médicaments capables de cibler spécifiquement les cellules sénescentes pour induire leur mort programmée. Ces thérapies, bien que prometteuses, ont suscité des critiques en raison de leur application localisée, soulevant des questions quant à leur efficacité face à des pathologies plus complexes où d’autres cellules sénescentes dans le corps contribuent également à l’inflammation. L’entreprise a récemment annoncé des résultats d’essais cliniques pour son traitement UBX1325 destiné à la dégénérescence maculaire diabétique (DME), qui a montré des résultats encourageants en termes d’amélioration de l’acuité visuelle par rapport aux traitements standards anti-VEGF. Les patients traités avec UBX1325 ont présenté des gains significatifs en acuité visuelle, surpassant les résultats des traitements anti-VEGF dans plusieurs points de temps, tout en maintenant un profil de sécurité favorable. Ces avancées pourraient offrir une nouvelle voie pour le traitement de la DME, un problème de santé touchant un grand nombre de personnes aux États-Unis, où de nombreux patients ne répondent pas adéquatement aux traitements traditionnels. Les résultats des essais sont prometteurs et soulignent l’importance de la recherche sur les thérapies ciblées pour le traitement des maladies liées à l’âge. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/unity-biotechnology-trial-results-for-local-senolytics-to-treat-macular-edema/

L’influence de l’inflammation chronique sur les maladies liées à l’âge et la maladie d’Alzheimer

L’inflammation chronique joue un rôle central dans l’apparition et la progression des maladies liées à l’âge. Les chercheurs analysent les différences spécifiques au sein du système immunitaire chez des patients atteints de maladies liées à l’âge, ce qui pourrait ne pas toujours mener à des avancées significatives dans la compréhension de l’inflammation. Il existe un consensus sur la nécessité de développer des approches plus sophistiquées pour réduire cette inflammation chronique, mais cela représente un défi, car les systèmes de régulation de l’inflammation inappropriée semblent être identiques à ceux nécessaires pour une inflammation normale et transitoire. Moduler le système immunitaire pour réduire l’inflammation non désirée pourrait par conséquent affaiblir également la réponse immunitaire aux agents pathogènes et aux cellules potentiellement cancéreuses. La meilleure voie à suivre serait d’éliminer les dommages liés à l’âge qui provoquent cette réponse inflammatoire, bien que l’identification complète des mécanismes impliqués reste une tâche complexe. Par ailleurs, l’immunité joue un rôle crucial dans la pathogenèse de la maladie d’Alzheimer, les microglies étant responsables de l’élimination des protéines amyloïdes et tau. De nombreux gènes de risque associés à cette maladie sont liés au système immunitaire. Cependant, les aspects phénotypiques et fonctionnels de l’immunité humorale dans la maladie d’Alzheimer sont encore mal compris. Des études antérieures ont révélé un panel d’autoanticorps impliqués dans la pathogenèse, et d’autres ont identifié divers autoanticorps dans la circulation et le liquide céphalorachidien des patients. Dans le cerveau des patients atteints d’Alzheimer, de nombreux autoanticorps réactifs au cerveau sont associés à la déposition d’Aβ, soutenant ainsi une hypothèse auto-immune. Néanmoins, les mécanismes sous-jacents à ce profil d’autoanticorps dysrégulé n’ont pas encore été pleinement élucidés. Les lymphocytes B, essentiels au système immunitaire adaptatif, jouent un rôle pivot en tant que cellules présentatrices d’antigènes et en sécrétant des autoanticorps. Une évaluation de l’immunophénotype des lymphocytes B périphériques chez des patients atteints d’Alzheimer a montré des altérations, incluant une diminution des cellules B mémoires et une augmentation des cellules produisant des cytokines pro-inflammatoires, tandis que celles produisant des cytokines anti-inflammatoires étaient réduites. Ces altérations sont liées à des fonctions cognitives et à des biomarqueurs chez les patients. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/the-b-cell-population-is-more-inflammatory-in-alzheimers-patients/

Optimisme prudent sur l’espérance de vie : Résultats d’une enquête de Club Vita

Le texte aborde les résultats d’une enquête menée par Club Vita, une société d’analyse de données sur la longévité, qui a recueilli des opinions de 66 professionnels issus des secteurs de l’assurance, des retraites, de la recherche et de la finance concernant les attentes sur l’espérance de vie. Malgré les avancées en médecine et en technologie, les participants, en majorité des actuaires, expriment un optimisme prudent face aux améliorations de la longévité. La majorité s’attend à des gains modestes de l’espérance de vie, avec 88 % des répondants prévoyant une augmentation de cinq ans ou moins d’ici 2044. Les professionnels de l’assurance se montrent plus sceptiques, estimant que l’augmentation sera inférieure à deux ans, tandis que ceux des pensions sont plus ouverts à des changements disruptifs. Lors d’une projection jusqu’en 2074, 78 % des experts prévoient une amélioration de deux à dix ans, mais peu s’attendent à des gains significatifs au-delà de cette période. En ce qui concerne la possibilité d’une extension radicale de la durée de vie humaine, les opinions restent prudentes, avec 28 % des répondants pensant que cela n’arrivera jamais. Les obstacles à l’augmentation de la longévité incluent des préoccupations sociétales, des habitudes de vie malsaines et des limitations de financement pour la recherche. Cependant, 74 % des participants s’accordent à dire que des progrès significatifs pourraient provenir de diagnostics et de traitements précoces des maladies, plutôt que d’approches expérimentales. Les résultats de l’enquête soulignent un besoin de changement dans les habitudes de vie, ainsi que des préoccupations quant à l’allocation des ressources pour la recherche sur la longévité. En résumé, bien que les attentes soient globalement réservées, il existe un consensus sur l’importance des avancées pratiques pour améliorer la santé et l’espérance de vie des individus dans les années à venir. Source : https://longevity.technology/news/progress-perspectives-survey-finds-uncertainty-on-longevity-gains/

FibroBiologics : Une avancée majeure dans la remyélinisation des fibres nerveuses

La société de biotechnologie FibroBiologics a annoncé une avancée dans le domaine de la recherche sur les maladies neurodégénératives, en démontrant que l’administration intraveineuse de fibroblastes peut favoriser la remyélinisation dans le cerveau des souris. La myéline est une couche isolante essentielle qui entoure les fibres nerveuses, permettant une communication efficace entre les neurones. Les dommages à la gaine de myéline sont caractéristiques de la sclérose en plaques et d’autres maladies neurodégénératives, entraînant une altération de la fonction nerveuse et une dégradation des capacités cognitives et motrices. La capacité à restaurer cette couche protectrice a des implications pour l’amélioration de la fonction neurologique et le ralentissement de la progression de la maladie. La remyélinisation est un mécanisme de réparation naturel qui, lorsqu’il fonctionne de manière optimale, peut aider à contrer les effets de la démyélinisation. Cependant, son efficacité diminue avec l’âge, rendant son échec un facteur majeur dans des conditions telles que la sclérose en plaques. Des recherches ont également démontré que la démyélinisation peut entraîner des déficits cognitifs et des changements structurels dans le cerveau similaires à ceux observés dans la maladie d’Alzheimer. FibroBiologics possède un large portefeuille de brevets concernant des thérapies pour les maladies chroniques basées sur les fibroblastes. La société a mené des études sur le modèle animal de cuprizone, qui permet d’étudier les mécanismes de démyélinisation et de remyélinisation. Les résultats ont montré une augmentation « statistiquement significative » de l’expression de myéline dans les semaines suivant les traitements aux fibroblastes. Le Dr Hamid Khoja, directeur scientifique de FibroBiologics, a déclaré que cette confirmation démontre que les fibroblastes peuvent soutenir la régénération de la gaine de myéline, marquant une avancée potentiellement significative dans l’utilisation d’une thérapie cellulaire en médecine régénérative. Au lieu de se concentrer sur des thérapies basées sur des cellules souches, FibroBiologics exploite le potentiel régénérateur des fibroblastes, qui sont des cellules de tissu conjonctif responsables de diverses fonctions biologiques. La société vise à optimiser le potentiel thérapeutique des traitements basés sur les fibroblastes pour les maladies chroniques et les conditions liées à l’âge. Le PDG de FibroBiologics, Pete O’Heeron, a ajouté que la confirmation de la remyélinisation dans un second modèle animal validé est une étape importante dans leurs efforts de recherche et développement, offrant un nouvel espoir aux patients atteints de maladies démyélinisantes. En plus de ses recherches sur la remyélinisation, FibroBiologics explore les implications plus larges de la thérapie par fibroblastes sur la modulation immunitaire et la longévité, notamment son rôle potentiel dans l’atténuation de l’involution thymique, le déclin lié à l’âge de la glande thymus. Le Dr Khoja a souligné que le vieillissement est caractérisé par une inflammation systémique et chronique, accompagnée de sénescence cellulaire et immunitaire, conduisant à un éventail d’autres maladies chroniques au cours de la vie. L’objectif de FibroBiologics est d’utiliser les caractéristiques clés des fibroblastes pour développer des produits qui pourraient potentiellement aider à guérir ou traiter des maladies chroniques liées à l’âge. Source : https://longevity.technology/news/fibrobiologics-hails-brain-tissue-repair-breakthrough/

Activation des Gènes Sur le Chromosome X Silencieux et Différences Cognitives entre les Sexes durant le Vieillissement

Cette étude menée par des chercheurs de l’UCSF utilise un modèle animal pour explorer les différences cognitives entre les sexes liées à l’âge, en se concentrant sur l’activation des gènes sur le chromosome X silencieux. Les femmes, qui ont deux chromosomes X, montrent des différences notables par rapport aux hommes, qui en ont un, en matière de longévité et de vieillissement cognitif. Selon la chercheuse principale, Dena Dubal, les femmes présentent un cerveau qui semble plus jeune et moins affecté par les déficits cognitifs liés à l’âge. Les chercheurs établissent un lien entre les différences génétiques entre les sexes, en particulier les gènes présents sur le chromosome X, et ces différences dans le vieillissement cognitif. Dans les cellules femelles, un chromosome X est souvent inactif, mais certains gènes échappent à cette inactivation, ce qui pourrait influencer les différences cognitives. L’inactivation du chromosome X se produit de manière aléatoire dans le corps, rendant l’étude des gènes plus complexe. Les chercheurs ont croisé deux souches de souris, l’une ayant le chromosome X actif et l’autre inactif, pour mieux comprendre l’expression des gènes. Ils ont analysé les expressions géniques dans des échantillons de cellules de l’hippocampe, une région clé du cerveau pour l’apprentissage et la mémoire, et ont découvert que l’expression de plusieurs gènes était activée sur le chromosome X silencieux chez les souris âgées. Ces résultats indiquent que le chromosome X silencieux se réactive tard dans la vie, ce qui pourrait ralentir le déclin cognitif. Parmi les gènes activés, le gène Plp1, lié à la myéline, a montré une augmentation d’expression avec l’âge, particulièrement dans le cerveau des femelles. Les chercheurs ont également observé que l’augmentation de l’expression de Plp1 dans des cellules spécifiques améliorait les capacités d’apprentissage et de mémoire chez les souris âgées, sans affecter leur activité générale ou leur niveau d’anxiété. L’étude soulève des questions sur les mécanismes biologiques sous-jacents aux différences de vieillissement cognitif entre les sexes, suggérant que les modifications épigénétiques pourraient jouer un rôle clé dans l’activation des gènes du chromosome X silencieux. Les résultats de cette recherche offrent une compréhension plus approfondie des différences liées au sexe dans le vieillissement et pourraient guider le développement d’interventions visant à améliorer la santé cognitive des deux sexes. Source : https://www.lifespan.io/news/activation-of-silent-x-chromosome-might-improve-cognition/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=activation-of-silent-x-chromosome-might-improve-cognition