L’inflammaging et ses variations entre populations : le cas des chasseurs-cueilleurs

Les populations modernes de chasseurs-cueilleurs, telles que les Tsimane et les Hadza, suscitent un intérêt croissant de la part des chercheurs, notamment en raison de publications récentes indiquant qu’elles présentent des niveaux de maladies cardiovasculaires très faibles par rapport aux populations des pays plus riches. Cette différence pourrait être attribuée à des niveaux élevés et soutenus d’activité physique, bien que le régime alimentaire puisse également jouer un rôle. Cet exemple illustre l’impact du mode de vie sur le vieillissement, même s’il n’augmente pas la durée de vie au-delà des limites habituelles. Les travaux de recherche actuels se concentrent sur les différences d’inflammation entre les populations industrialisées et les chasseurs-cueilleurs. Une leçon importante à retenir est que l’inflammation n’est pas uniforme : les chasseurs-cueilleurs présentent des niveaux d’inflammation plus élevés dans leur jeunesse, probablement en raison d’une plus grande charge de maladies infectieuses, mais cette inflammation ne s’accroît pas de manière significative avec l’âge, contrairement aux populations plus riches. Les chasseurs-cueilleurs affichent une charge de maladies cardiovasculaires beaucoup plus faible, des conditions liées à l’âge connues pour être provoquées par l’inflammation chronique de l’âge. Les chercheurs ont analysé des données de quatre populations : deux groupes industrialisés (l’étude InCHIANTI en Italie et l’étude Longitudinale de Singapour) et deux populations indigènes non industrialisées (les Tsimane et les Orang Asli). Bien que le profil d’inflammaging soit similaire entre les deux populations industrialisées, ce n’est pas le cas pour les groupes indigènes, où les niveaux d’inflammation étaient principalement liés aux infections plutôt qu’à l’âge. Étonnamment, même si les populations indigènes, en particulier les Tsimane, présentent des niveaux d’inflammation constitutifs élevés, ceux-ci n’augmentent pas avec l’âge et ne mènent pas aux maladies chroniques qui affectent les sociétés industrialisées. En fait, la plupart des maladies chroniques, comme le diabète, les maladies cardiaques et la maladie d’Alzheimer, sont rares ou presque absentes chez les populations indigènes, ce qui signifie que même lorsque les jeunes autochtones présentent des profils similaires à ceux des adultes âgés des sociétés industrialisées, ces profils ne conduisent pas à des conséquences pathologiques. L’inflammaging, une augmentation associée à l’âge de l’inflammation chronique, est considérée comme un marqueur du vieillissement. Cependant, il n’existe pas de méthode consensuelle pour mesurer l’inflammaging en fonction des cytokines circulantes. Dans cette étude, nous avons évalué si un axe d’inflammaging détecté dans le jeu de données InCHIANTI, comprenant 19 cytokines, pouvait être généralisé à une autre population industrialisée (étude Longitudinale de Singapour) ou à deux populations indigènes. Les résultats montrent que les structures d’axes des cytokines chez les Tsimane et les Orang Asli sont marquées par des différences significatives, sans association avec l’âge ni avec les maladies liées à l’âge. L’inflammaging, mesuré de cette manière dans ces cohortes, semble donc être largement un sous-produit des modes de vie industrialisés, avec d’importantes variations selon les environnements et les populations. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/inflammation-is-high-but-does-not-increase-with-age-in-hunter-gatherer-populations/

Essai clinique du PST-611 : une avancée prometteuse pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l’âge

PulseSight Therapeutics, une biotech française spécialisée en ophtalmologie, a lancé le premier essai clinique chez l’homme de son candidat thérapeutique, le PST-611, pour traiter la dégénérescence maculaire liée à l’âge sèche (DMA) et sa forme avancée, l’atrophie géographique (AG). Ce traitement vise à répondre à un besoin médical non satisfait, car la DMA est la principale cause de perte de vision centrale chez les personnes âgées, se développant progressivement et menant à une perte de vision irréversible. Le PST-611 est une thérapie génique non virale qui cible la dérégulation du fer, un facteur clé de la dégénérescence rétinienne, en régulant les niveaux de fer dans l’œil grâce à la transferrine humaine. Un excès de fer peut devenir toxique, entraînant une inflammation et la mort cellulaire. En rétablissant l’équilibre du fer, PST-611 vise à réduire les dommages rétiniens et à préserver la vision. La plateforme de livraison électro-transfection de PulseSight introduit l’ADN thérapeutique dans le muscle ciliaire, permettant une production continue de protéines thérapeutiques. L’essai de Phase 1 en cours à Paris et à Grenoble recrute entre six et douze patients pour déterminer la sécurité et le dosage maximal toléré du PST-611, ouvrant la voie à une étude de Phase 2 pour évaluer l’efficacité du traitement. La PDG Judith Greciet et la fondatrice scientifique Francine Behar-Cohen soulignent le potentiel du PST-611 pour améliorer la qualité de vie des patients atteints de DMA et AG, en offrant une alternative moins invasive aux injections intraoculaires fréquentes, avec un intervalle potentiel de traitement de quatre à six mois. Les résultats de l’étude sont attendus pour début 2026. Source : https://longevity.technology/news/pulsesight-launches-first-in-human-trial-of-amd-gene-therapy/

Partenariat Gero-Chugai : une avancée majeure dans la biotechnologie du vieillissement

Gero, une entreprise biopharmaceutique basée à Singapour et axée sur l’intelligence artificielle, a récemment signé un accord de recherche et de licence majeur avec Chugai Pharmaceutical, membre du groupe Roche. Cette collaboration vise à développer des thérapies par anticorps pour les maladies liées à l’âge, en utilisant la plateforme d’IA de Gero, qui est formée sur des ensembles de données humains, pour identifier des cibles de haute valeur. En retour, Chugai apportera ses technologies d’ingénierie d’anticorps. Le contrat, qui pourrait générer jusqu’à 250 millions de dollars en paiements d’étape, inclut également des redevances escaladées qui pourraient atteindre des milliards si les produits atteignent le marché, ce qui souligne l’ambition qui sous-tend ce partenariat. Les deux parties mettent en avant la nature synergique de l’alliance, combinant le moteur de découverte riche en données de Gero avec la capacité d’exécution thérapeutique de Chugai. Ce partenariat est considéré comme un tournant potentiel dans la perception fragile du vieillissement comme un processus modifiable et traitable. Gero a longtemps soutenu que le vieillissement doit être abordé non pas comme un simple arrière-plan des maladies, mais comme un échec systémique quantifiable et intervenable. Cependant, la route vers l’approbation réglementaire reste semée d’embûches, car Gero doit traduire des concepts complexes en résultats cliniques reconnaissables par les régulateurs. Le développement d’anticorps pour des maladies chroniques complexes représente un défi, mais l’ambition de Gero est admirable. L’entreprise se démarque dans un environnement où l’innovation est souvent rebranding sous d’autres formes, en affirmant que le vieillissement est le véritable problème à résoudre. Gero adopte une approche qui se concentre sur les échecs biologiques partagés comme points d’entrée thérapeutiques, permettant le développement de traitements qui pourraient avoir un impact significatif sur plusieurs maladies simultanément. Avec l’essor des agonistes des récepteurs GLP-1, qui ont démontré qu’un seul médicament pouvait influencer plusieurs conditions liées à l’âge, Gero espère que leur collaboration avec Chugai va catalyser le développement de thérapies de première classe qui ciblent le vieillissement à sa source biologique. Chugai s’intéresse non seulement aux cibles novatrices de Gero, mais également à l’opportunité d’intégrer la biologie du vieillissement dans le domaine thérapeutique. La synergie entre les technologies de découverte de cibles de Gero et les capacités d’ingénierie de Chugai vise à créer des innovations qui pourraient transformer le paysage du traitement des maladies liées à l’âge. Le partenariat fournit également une validation précieuse à Gero à un moment où le capital-risque dans la science du vieillissement fait face à des défis. Gero s’engage à maintenir son objectif de développement de traitements contre le vieillissement, tout en accédant aux ressources nécessaires grâce à cette collaboration. L’approche de Gero remet en question la définition des maladies, en se concentrant sur l’échec de la résilience biologique avec l’âge plutôt que sur des maladies isolées comme Alzheimer ou les maladies cardiovasculaires. Si cela réussit, cela pourrait donner naissance à une nouvelle génération de traitements qui traitent non seulement les symptômes, mais modifient également les trajectoires de risque sous-jacentes tout au long de la vie d’une personne. Cependant, cela nécessitera des changements dans les cadres réglementaires et les systèmes de remboursement pour reconnaître le vieillissement comme une architecture de risque modifiable, et non seulement comme un arrière-plan descriptif. Le partenariat entre Chugai et Gero pourrait être l’un des premiers tests réels de cette possibilité de transition vers une approche où les causes communes peuvent être systématiquement ciblées, avec l’âge lui-même intégré dans l’équation thérapeutique. Alors que de nombreux acteurs de l’industrie se demandent si le vieillissement peut être traité, le pari de Gero, soutenu par Chugai, suggère que la question pourrait bientôt évoluer vers comment et dans quel délai. Source : https://longevity.technology/news/ai-driven-aging-model-lands-potential-multibillion-dollar-runway/

Deuxième Édition du Sommet International sur la Longévité à Madrid

Nous sommes ravis d’annoncer la deuxième édition du Sommet International sur la Longévité, qui se tiendra à Madrid, suite au grand succès de l’édition précédente en 2024. Organisé par le Collège Illustre des Médecins de Madrid (ICOMEM) et l’Alliance Internationale pour la Longévité (ILA), cet événement attend plus de 500 participants, incluant de nombreux experts internationaux tels que George Church de Harvard, Mehmood Khan de la Hevolution Foundation, et Aubrey de Grey de la LEV Foundation. Madrid, étant la capitale la plus longevous de l’Union Européenne avec une espérance de vie de 86,1 ans, est un lieu idéal pour cet événement. L’Espagne est également le pays le plus longevous de la région, ayant produit des personnes âgées remarquables comme María Branyas Morera, décédée à 117 ans. En effet, l’espérance de vie à Madrid surpasse même celle des fameuses Zones Bleues du monde. En raison de la diète méditerranéenne et d’autres facteurs, Madrid se positionne comme une ‘Zone Bleue 2.0’. Avant le sommet, nous organiserons des visites de deux jours pour explorer les sites classés au patrimoine mondial de l’UNESCO autour de Madrid. Le sommet, prévu pour le 1er et 2 octobre, coïncidera avec la Journée Internationale de la Longévité, où nous annoncerons la Déclaration de Longévité de Madrid et remettrons les Prix de Longévité de Madrid. L’événement se déroulera dans le Grand Amphithéâtre de l’ICOMEM, un lieu riche en histoire. Les participants auront également l’occasion de visionner un documentaire primé sur la longévité et de participer à la Marche de Madrid pour la Longévité. Cet événement promet d’être une expérience mémorable, marquant une étape importante dans l’histoire de la longévité et de la santé. Source : https://www.lifespan.io/news/madrid-set-to-become-the-longevity-capital-of-europe/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=madrid-set-to-become-the-longevity-capital-of-europe

L’inflammaging : Comprendre le lien entre inflammation et vieillissement

Le domaine de la longévité a du mal à nommer des concepts, mais l’un des termes notables est « inflammaging », qui désigne l’inflammation chronique de bas grade associée au vieillissement. L’inflammation, réaction omniprésente du système immunitaire face à divers stress, est reconnue comme un moteur majeur de nombreuses maladies liées à l’âge et pourrait être un facteur limitant pour la durée de vie maximale de notre espèce. Le Dr David Furman, spécialiste de l’inflammation à Stanford et au Buck Institute for Research on Aging, est une autorité en la matière. Son équipe a développé une horloge de vieillissement liée à l’inflammation, qu’il espère commercialiser, tout en minimisant les expositions environnementales qui provoquent l’inflammation.

Originaire d’Argentine, son parcours a débuté lorsqu’il a décidé de créer un impact positif sur l’humanité. Après une conversation avec son père, il a choisi d’étudier la biologie et la biochimie, se focalisant sur l’immunologie. Son intérêt pour le lien entre inflammation et maladies liées à l’âge a émergé dans les années 2000. Il a rejoint Stanford en 2008 pour diriger le projet Thousand Immunomes, qui explore le système immunitaire à l’aide d’une approche multi-omique. L’analyse de grandes quantités de données l’a amené à se concentrer sur le vieillissement et la longévité, ce qui l’a conduit à rejoindre le Buck Institute en 2019.

L’importance de l’inflammation dans le vieillissement a été peu reconnue jusqu’à récemment, mais des études montrent que l’inflammation accélère le vieillissement. Par exemple, une étude a montré que des cellules cancéreuses se développent plus rapidement en présence d’interleukine-6. De même, l’inflammation est liée à des maladies cardiovasculaires et neurodégénératives, changeant notre compréhension des maladies liées à l’âge.

Furman insiste sur l’importance d’intervenir précocement pour prévenir les maladies. Sa recherche porte sur l’identification de signes précoces de maladies à partir de changements moléculaires, permettant de prédire la mortalité chez des individus asymptomatiques. Les modifications épigénétiques peuvent également jouer un rôle dans l’inflammaging, avec des impacts potentiels sur les générations futures.

L’horloge de vieillissement qu’il a développée, appelée iAge, utilise des réseaux de protéines pour prédire l’âge immunitaire d’une personne. Les résultats montrent que des individus centenaires présentent un âge inflammatoire beaucoup plus jeune que leur âge chronologique. Cela suggère que les centenaires possèdent des profils immunitaires distincts, leur permettant de mieux gérer l’inflammation.

Furman propose que mimer le système immunitaire des centenaires pourrait contribuer à prolonger la durée de vie en bonne santé. Par ailleurs, il souligne l’importance d’un environnement sain pour contrôler l’inflammation, ayant personnellement modifié son mode de vie pour réduire son propre niveau d’inflammation. Il aborde également le rôle des choix de vie et des environnements dans le développement de l’inflammation, plaidant pour une approche préventive intégrant ces facteurs.

Enfin, il mentionne son entreprise, Edifice Health, qui vise à commercialiser l’horloge iAge, soulignant les inefficacités de la recherche académique et la nécessité de traduire les découvertes scientifiques en solutions concrètes pour améliorer la santé de la population. Source : https://www.lifespan.io/news/dr-david-furman-on-inflammation-and-aging/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=dr-david-furman-on-inflammation-and-aging

Impact des cellules sénescentes sur l’obésité et le diabète de type 2

Le texte aborde le rôle des cellules sénescentes dans l’inflammation chronique de l’âge et leur impact sur la structure et le fonctionnement des tissus. Il souligne que l’accumulation de cellules sénescentes est exacerbée par un excès de tissu adipeux viscéral, qui perturbe également le métabolisme et contribue à l’inflammation chronique. Bien que les cellules sénescentes soient cruciales dans les dommages causés par l’obésité, il est incertain dans quelle mesure les médicaments sénolytiques, qui visent à détruire sélectivement ces cellules, pourraient atténuer les conséquences de l’obésité. Le texte met en lumière la lenteur et le coût élevé des essais cliniques nécessaires pour obtenir des données humaines suffisantes, ce qui décourage l’industrie de financer la recherche sur des sénolytiques existants et peu coûteux. Par ailleurs, l’obésité et le diabète de type 2 (T2DM) sont des menaces sanitaires majeures, aggravées par l’accumulation de cellules sénescentes dans le tissu adipeux viscéral, entraînant des dysfonctionnements métaboliques. Le texte évoque également la charge financière massive associée au traitement des complications du T2DM, qui consomme une part importante des coûts de traitement. Les approches pharmacologiques actuelles se concentrent sur les défauts physiopathologiques du T2DM, sans prévenir les processus sous-jacents. Par conséquent, cibler et éliminer les cellules sénescentes pourrait représenter une stratégie prometteuse pour le traitement des maladies métaboliques. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/how-much-of-the-harm-of-obesity-is-caused-by-senescent-cells/

Similitudes entre les effets de la chimiothérapie et le vieillissement sur la cognition

Le vieillissement est un processus complexe marqué par l’accumulation de dommages aux cellules et aux tissus, qui engendrent une série de conséquences interconnectées exacerbant le dysfonctionnement. Les recherches montrent que certaines conditions de déficit en réparation de l’ADN et l’utilisation intensive de la chimiothérapie pour traiter le cancer présentent des similitudes avec le vieillissement, surtout en ce qui concerne les effets sur la cognition. Bien que la chimiothérapie puisse sauver des vies, elle endommage également l’ADN et peut entraîner des problèmes cognitifs connus sous le nom de ‘cerveau de chimiothérapie’, qui ressemblent aux difficultés de mémoire et d’apprentissage observées chez les personnes âgées. Les deux situations se caractérisent par une diminution du flux sanguin dans le cerveau au repos et une augmentation limitée lors des activités cérébrales. De plus, la barrière hémato-encéphalique, qui protège le cerveau, est perturbée, entraînant une inflammation. Les cellules sénescentes, qui ne sont pas mortes mais ne remplissent plus leurs fonctions normales, s’accumulent également dans le cerveau. Une étude menée sur des souris a révélé que différents médicaments de chimiothérapie, bien qu’endommageant l’ADN de manière distincte, avaient des effets similaires sur la cognition. Les médicaments de chimiothérapie n’entrent pas directement dans le cerveau, mais nuisent aux cellules endothéliales, qui deviennent sénescentes et produisent des substances inflammatoires compromettant la barrière hémato-encéphalique. Les chercheurs ont également étudié des moyens d’améliorer la cognition en testant des sénolytiques sur des souris âgées. Ces médicaments induisent la mort des cellules sénescentes par apoptose, ce qui améliore la cognition. L’étude a déterminé que l’administration des sénolytiques est particulièrement efficace chez les souris d’environ 16 mois, correspondant à 50-55 ans chez les humains. Ces découvertes ouvrent des perspectives intéressantes pour améliorer la santé cognitive chez les personnes âgées et les patients ayant subi une chimiothérapie. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/drawing-parallels-between-the-harmful-effects-of-chemotherapy-and-aging-on-the-brain/

Athérosclérose : Mécanismes, Impacts et Nouvelles Approches Thérapeutiques

L’athérosclérose est une condition caractérisée par la formation de plaques grasses dans les parois des artères, ce qui constitue une des principales causes de mortalité chez les humains, engendrant des événements tels que les crises cardiaques, les AVC et l’insuffisance cardiaque. Une fois qu’une plaque atteint une certaine taille, les mécanismes de sa formation deviennent moins significatifs par rapport à un cycle de rétroaction simple. L’environnement de la plaque est inflammatoire et endommagé, attirant les macrophages, des cellules du système immunitaire, qui tentent d’absorber le cholestérol et les débris cellulaires, mais finissent par être submergés. Ce processus entraîne la mort des macrophages, contribuant ainsi à l’accumulation de la plaque, qui devient un véritable cimetière pour ces cellules. Des recherches visent à améliorer la résilience des macrophages afin qu’ils puissent mieux gérer l’excès de cholestérol et réduire la formation de plaques. Un des axes de recherche concerne l’enzyme IDO1, qui est activée lors de l’inflammation et interfère avec le métabolisme du cholestérol dans les macrophages. En bloquant IDO1, les macrophages récupèrent leur capacité à absorber le cholestérol, ce qui pourrait constituer une nouvelle voie de prévention des maladies cardiaques. De plus, une autre enzyme, la synthase de l’oxyde nitrique (NOS), semble aggraver les effets de l’IDO1, suggérant que son inhibition pourrait également aider à gérer les problèmes de cholestérol liés à l’inflammation. Des études montrent que l’expression du récepteur SR-BI, essentiel pour le transport inversé du cholestérol, est réduite lors de l’activation de NF-κB, ce qui affecte l’homéostasie du cholestérol. La régulation de SR-BI par IDO1 et son rôle dans l’inflammation mettent en lumière la complexité de la dysfonction des macrophages et son impact sur les maladies cardiovasculaires et l’athérosclérose. En modifiant ces voies métaboliques, il pourrait être possible de favoriser une meilleure réponse des macrophages, réduisant ainsi le risque de maladies associées à l’athérosclérose. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/an-approach-to-reduce-inflammatory-behavior-in-macrophages-improving-function/

Avancées dans la recherche sur le vieillissement et la longévité

Fight Aging! est une plateforme qui publie des nouvelles et des commentaires sur les avancées visant à éliminer les maladies liées à l’âge, en utilisant les mécanismes du vieillissement sous le contrôle de la médecine moderne. Le site propose une newsletter hebdomadaire envoyée à des milliers d’abonnés. L’industrie de la longévité est en pleine expansion, et des services de conseil stratégique sont offerts aux investisseurs et entrepreneurs intéressés par ce domaine complexe. Les articles de la plateforme couvrent divers sujets relatifs au vieillissement et à la santé, y compris la dysfonction mitochondriale, les signaux inflammatoires liés au vieillissement cutané, et des approches innovantes pour stimuler la thermogenèse sans impliquer la protéine découplant 1. Les recherches sur la mutation APOE, son impact sur l’inflammation du cerveau vieillissant, ainsi que l’expression d’ALDH1A2 pour la régénération des tissus, font partie des études notables. Des mécanismes anti-inflammatoires comme la S-sulfhydration et l’utilisation de composés comme la pyrroloquinoline quinone (PQQ) sont explorés comme agents senomorphiques. La recherche sur les vaccins pour les personnes âgées met en lumière les défis liés à l’immunité déclinante avec l’âge. Des études montrent également comment la résistance à l’insuline est liée à la maladie d’Alzheimer, et comment l’activité physique à long terme peut ralentir le déclin cognitif. La recherche suggère que la microglie sénescente pourrait jouer un rôle clé dans la pathologie de la maladie d’Alzheimer, tandis que des traitements comme le delphinidine montrent un potentiel prometteur pour atténuer ces effets. Enfin, des avancées dans l’édition de base de l’ADN mitochondrial et l’importance du facteur HMGB1 dans la transmission de la sénescence cellulaire sont également discutées. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/fight-aging-newsletter-july-7th-2025/

Célébration du premier anniversaire de l’Oxford Biohacking Society : Innovation et collaboration pour la longévité

Le Oxford Biohacking Society (OBS) a célébré son premier anniversaire lors d’un gala au Oxford & Cambridge Club à Londres, rassemblant plus de 120 scientifiques, chercheurs et entrepreneurs passionnés par le biohacking et la biotechnologie. Fondé en 2024 par Marie Kruth, le OBS a rapidement gagné en notoriété au Royaume-Uni, organisant des événements allant d’ateliers sur la vie saine à des conférences de chercheurs sur l’extension radicale de la vie. La mission de la société est de créer une communauté interdisciplinaire dédiée à l’exploration des frontières de l’amélioration humaine et de la longévité. Lors de la soirée, Richard Hughes, VP de Publishing chez Nature, a donné un discours inspirant sur l’importance de la collaboration dans la recherche scientifique. Un partenariat avec le BIO4 Belgrade Campus, un nouveau hub biotechnologique en Serbie, a également été mis en avant, témoignant de la dimension internationale croissante du mouvement de biohacking. Le gala a été l’occasion de célébrer les réalisations de l’OBS, notamment l’attraction d’une base de membres diversifiée et l’organisation de conférences de haut niveau. L’OBS prévoit d’élargir ses offres d’événements et de renforcer ses partenariats, tout en rendant la science du biohacking et de la longévité accessible à un public plus large. En fin de soirée, les invités ont levé leur verre à l’avenir de la recherche sur le biohacking et la longévité, reflétant l’esprit de collaboration et d’optimisme. Marie Kruth, en tant que fondatrice et doctorante en ingénierie tissulaire à l’Université d’Oxford, est déterminée à contribuer au développement de technologies de pointe dans son domaine. Avec des partenariats en vue et une dynamique croissante, l’OBS est bien positionnée pour jouer un rôle majeur dans l’avenir de l’amélioration humaine et de la longévité saine. Source : https://longevity.technology/news/oxford-biohacking-society-celebrates-first-year-anniversary/