L’importance de la biologie féminine dans la recherche sur la longévité

Le texte met en lumière l’importance de considérer la biologie féminine dans la recherche sur la longévité, en soulignant que malgré une espérance de vie plus longue que celle des hommes, les femmes souffrent souvent d’un retard dans les diagnostics et de symptômes mal compris. Des entreprises comme Evvy, qui se concentre sur le microbiome vaginal et sa relation avec la santé systémique, tentent de combler cette lacune de données de genre. Grâce à des techniques de séquençage métagénomique avancées, Evvy génère des données spécifiques aux femmes, en intégrant des aspects tels que la ménopause et l’inflammation dans la conversation sur la longévité. Le texte critique également la tendance à ignorer la biologie féminine dans les études sur le vieillissement, avec des conséquences sur la santé des femmes. Le retard de diagnostic est présenté comme un problème qui entraîne un vieillissement accéléré dû à des dysfonctionnements chroniques non traités. Navarro, la cofondatrice d’Evvy, souligne que l’absence de données sur la santé des femmes empêche d’étendre la durée de vie et la qualité de vie de manière significative. Elle plaide pour une reconnaissance accrue des systèmes biologiques spécifiques aux femmes, tels que le microbiome vaginal, qui pourrait fournir des indicateurs précoces de vieillissement biologique. En outre, la réduction des financements pour les programmes de santé maternelle et reproductive est mise en avant comme une menace pour la recherche sur la longévité, car elle risque de supprimer des données cruciales. Le texte appelle à une révolution dans la recherche clinique qui intégrerait les spécificités féminines dès le départ, afin de mieux comprendre le vieillissement et d’améliorer la santé des femmes tout au long de leur vie. Navarro propose de redéfinir les biomarqueurs du vieillissement en tenant compte des rythmes biologiques féminins et plaide pour une approche intégrée de la recherche sur le vieillissement, qui prenne en compte l’interaction des systèmes microbiologiques, endocriniens et immunologiques. En conclusion, le texte insiste sur le fait que la recherche sur la longévité doit évoluer vers un modèle centré sur l’intégrité des systèmes plutôt que sur un modèle centré sur la maladie, en intégrant la biologie féminine au cœur de l’étude du vieillissement. Source : https://longevity.technology/news/closing-the-gap-why-womens-health-data-is-a-longevity-issue/

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