Une étude de grande envergure menée par l’Université d’Oxford a mis en lumière l’impact des maladies chroniques sur le risque de développer la démence. Publiée dans la revue Brain Communications, cette recherche a analysé les dossiers de santé électroniques de plus de 282 000 participants de la UK Biobank, se concentrant sur l’évolution de 46 maladies chroniques jusqu’à l’âge de 70 ans. Les résultats indiquent que l’âge d’apparition des maladies et leur séquence peuvent influencer de manière significative le risque de démence. En particulier, les individus ayant développé des maladies cardiométaboliques, comme les maladies coronariennes ou le diabète, avant l’âge de 55 ans ont montré un risque accru de démence. Entre 55 et 70 ans, les troubles de santé mentale tels que la dépression et l’anxiété sont devenus des indicateurs prédictifs majeurs du déclin cognitif. L’étude souligne l’importance de considérer non seulement la présence de maladies, mais aussi leur timing et leur ordre d’apparition. En effet, la succession des maladies et leur gestion peuvent avoir des implications profondes pour la santé cognitive à long terme. Les résultats incitent à un changement de paradigme dans la prévention de la démence, en mettant l’accent sur des stratégies proactives basées sur la compréhension des trajectoires de santé au cours de la vie. En intégrant ces connaissances dans les politiques de santé publique, il pourrait être possible de réduire le risque de démence. L’étude appelle également à des recherches supplémentaires dans des populations plus diversifiées pour valider ces résultats et mieux comprendre les mécanismes sous-jacents. En somme, la recherche met en avant que le risque de démence n’est pas un destin inéluctable, mais peut être influencé par des facteurs modifiables tout au long de la vie. Source : https://longevity.technology/news/chronic-conditions-in-midlife-linked-to-dementia-risk/
L’Influence des Maladies Chroniques sur le Risque de Démence : Une Étude de l’Université d’Oxford
