Analyse des lacunes méthodologiques dans les études sur les interventions anti-vieillissement

L’analyse des études précliniques et cliniques sur le processus de vieillissement révèle un manque de standardisation et de rigueur méthodologique qui complique la compréhension des effets des interventions anti-vieillissement. De nombreux chercheurs se plaignent des différences dans la conception des études, des méthodes de publication incomplètes et des résumés trompeurs. Cette situation a conduit à une littérature scientifique perçue comme étant désorganisée, où chaque groupe de recherche adopte ses propres approches. L’intérêt croissant pour les interventions ciblant le vieillissement, soutenu par l’hypothèse de la géroscience, souligne l’importance d’une recherche de qualité dans ce domaine. En examinant 667 études de la base de données DrugAge, il a été constaté que de nombreuses études présentaient des lacunes en matière de randomisation et de blinding, et que les résultats des études sur les organismes non mammifères ne se traduisaient généralement pas chez les mammifères. Parmi 36 composés testés sur les deux types d’organismes, seuls huit ont montré une augmentation significative de la durée de vie. De plus, la majorité des expériences précliniques ont été menées tôt dans la vie des organismes, souvent avant la maturité sexuelle, rendant les résultats moins pertinents pour les mécanismes de sénescence. Bien que les études n’aient pas révélé de différences significatives entre les interventions débutées tôt ou tard, le manque de données sur les débuts tardifs soulève des inquiétudes quant à la capacité de ces résultats à se traduire chez les humains. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/07/preclinical-studies-of-means-to-slow-and-reverse-aging-are-more-haphazard-than-is-desired/

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