Mois : avril 2025

Nouvelles découvertes sur la sénescence : un spectre d’états cellulaires et leurs implications pour les thérapies de longévité

La recherche récente, menée par l’Université Johns Hopkins, remet en question l’idée que la sénescence cellulaire est un processus unique, en révélant qu’elle constitue en réalité un spectre d’états cellulaires distincts. Les cellules sénescentes, souvent appelées ‘cellules zombies’, s’accumulent dans les tissus au fil du temps et sont associées à de nombreuses maladies chroniques liées à l’âge. Cette étude a identifié trois sous-types de sénescence au sein des fibroblastes dermiques humains : C7, C10 et C11, chacun ayant des caractéristiques morphologiques et fonctionnelles différentes. Par exemple, le sous-type C10 est corrélé avec le vieillissement chronologique, tandis que les sous-types C7 et C11 sont associés à une sénescence induite par le stress. Les résultats soulignent l’importance de cibler ces sous-types spécifiques pour développer des thérapies plus précises, notamment en matière de traitements sénolytiques. Le cadre de recherche, appelé SenSCOUT, utilise l’imagerie avancée et l’apprentissage automatique pour analyser la morphologie cellulaire, ouvrant ainsi la voie à une meilleure compréhension de la sénescence. Cependant, des précautions sont nécessaires, car la suppression ciblée d’un sous-type pourrait avoir des effets indésirables sur des processus bénéfiques tels que la guérison des plaies. Les implications de cette recherche vont au-delà de la dermatologie, potentiellement applicables à d’autres maladies. Bien que la traduction de ces résultats en pratique clinique prenne du temps, cette avancée nous rapproche d’une approche personnalisée de la sénothérapie, qui reconnaît la complexité de la sénescence et vise à prolonger la durée de vie en bonne santé en s’attaquant aux racines cellulaires du vieillissement. Source : https://longevity.technology/news/senescent-skin-cells-shown-to-follow-three-distinct-aging-paths/

Formulaire de Protection par Mot de Passe

Le texte fourni concerne un formulaire de protection par mot de passe sur un site web. Il indique que le contenu est protégé et demande à l’utilisateur d’entrer un mot de passe pour y accéder. Le formulaire comprend une étiquette pour le champ de saisie du mot de passe, ainsi qu’un bouton de soumission. Ce type de protection est couramment utilisé pour restreindre l’accès à certaines informations ou contenus sensibles sur Internet. Bien que le texte ne fournisse pas d’informations sur le sujet du contenu protégé, il souligne l’importance de la sécurité et de la confidentialité en ligne. En demandant un mot de passe, les administrateurs de sites web peuvent contrôler qui peut voir des informations spécifiques, ce qui est crucial dans de nombreux contextes, comme les sites de membres, les blogs privés ou les plateformes de contenu exclusif. En résumé, le texte met en avant un aspect fondamental de la gestion de contenu en ligne, à savoir la nécessité de protéger certaines informations par des moyens d’authentification. Source : https://www.lifespan.io/news/longevity-investor-network-2024-end-of-year-update/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=longevity-investor-network-2024-end-of-year-update

La résilience immunitaire : un facteur clé pour la longévité et le vieillissement sain

Une nouvelle étude définit le concept de résilience immunitaire (RI) et le positionne comme un déterminant central des trajectoires de vieillissement, le liant à la survie, au contrôle de l’inflammation et à la capacité de l’organisme à résister au stress. Les gérontologues soupçonnent depuis longtemps que le système immunitaire joue un rôle crucial dans le vieillissement, ce qui est enraciné dans l’évolution et la nature ambivalente de l’inflammation. D’un côté, l’inflammation est essentielle pour repousser les pathogènes, tandis que de l’autre, elle peut endommager les cellules et les tissus. La santé et la longévité dépendent en grande partie de la capacité du corps à maintenir cet équilibre. Une étude menée par des chercheurs de l’Université du Texas a analysé environ 17 500 participants pour identifier RI comme un trait dynamique capable de prédire les résultats de santé de manière plus forte que l’âge seul. Les chercheurs ont stratifié les participants selon plusieurs marqueurs immunitaires standard et ont analysé comment les individus avec différents profils immunitaires réagissaient à des événements de stress inflammatoire. Ils ont ainsi classé les individus en trois catégories : préservateurs de RI, reconstituteurs et dégradateurs. Les préservateurs de RI maintenaient une défense immunitaire robuste avec des niveaux d’inflammation relativement bas, tandis que les reconstituteurs perdaient temporairement leur RI mais la récupéraient, et les dégradateurs subissaient une aggravation irréversible de la triade pathogène, accélérant le vieillissement biologique. En approfondissant les caractéristiques moléculaires associées à ces sous-groupes, les chercheurs ont découvert deux signatures moléculaires : SAS-1, associée à la survie, et MAS-1, associée à la mortalité. La protéine TCF7 s’est révélée être un régulateur central de la santé des cellules T, et son expression élevée était liée à une meilleure préservation de la fonction immunitaire sous stress. L’étude suggère également une fenêtre d’intervention critique entre 40 et 70 ans, où les différences entre les sous-types de RI sont les plus marquées. Les résultats indiquent que la résilience immunitaire évoluée pourrait être une stratégie puissante pour prolonger la longévité en ciblant les processus d’inflammation chronique et de vieillissement cellulaire. Les chercheurs imaginent un avenir où la RI serait évaluée régulièrement, tout comme le cholestérol, en utilisant des biomarqueurs sanguins spécifiques. En conclusion, la RI est identifiée comme un déterminant clé de la longévité et un facteur central dans le processus de vieillissement sain. Source : https://www.lifespan.io/news/immune-resilience-is-a-strong-determinant-of-mortality/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=immune-resilience-is-a-strong-determinant-of-mortality

Impact des cellules sénescentes sur la dégénérescence des disques intervertébraux et potentiel thérapeutique des médicaments sénolytiques

Un nombre croissant de travaux suggère que l’accumulation de cellules sénescentes contribue à la dégénérescence fonctionnelle et structurelle des disques intervertébraux (DIV) dans la colonne vertébrale. Ce phénomène est particulièrement préoccupant, car il est à l’origine de douleurs et de pertes fonctionnelles. La capacité de restaurer ces fonctions perdues est très limitée, mais l’élimination des cellules sénescentes par des médicaments sénolytiques a montré des résultats prometteurs dans des études animales concernant les troubles dégénératifs du disque. Dans cette étude, les chercheurs ont appliqué une approche sénolytique novatrice qui a produit des résultats bénéfiques chez des souris. La douleur lombaire (DL) est souvent liée à la dégénérescence des DIV et constitue la principale cause mondiale d’années vécues avec un handicap. Les coûts personnels liés à la diminution de la qualité de vie ainsi que les coûts économiques pour les systèmes de santé sont énormes. Les cellules sénescentes (CS) s’accumulent dans les disques intervertébraux dégénérants, et l’on propose qu’elles contribuent directement à la progression de la maladie et à la douleur lombaire. Les facteurs du phénotype sécrétoire associé à la sénescence (SASP) sécrétés par les CS créent un environnement pro-inflammatoire qui accélère la dégradation de la matrice extracellulaire (MEC) et aggrave la dégénérescence des DIV. Les médicaments sénolytiques comme l’o-vanilline et le RG-7112 permettent d’éliminer les cellules sénescentes humaines des DIV et de réduire la libération de facteurs SASP. Le RG-7112 agit comme un inhibiteur du complexe p53/MDM2, tandis que l’o-vanilline est une substance sénolytique naturelle qui a démontré son efficacité pour réduire la charge de sénescence et la libération de facteurs SASP, tout en améliorant l’homéostasie des DIV humains, suggérant ainsi qu’ils pourraient potentiellement réduire la douleur. Dans cette étude, des souris sparc-/- (un modèle animal de DL) ont été traitées par voie orale avec de l’o-vanilline et du RG-7112 en monothérapie ou en combinaison. Le traitement a permis de réduire la douleur lombaire et la libération de facteurs SASP, tout en éliminant les CS des DIV et de la moelle épinière. De plus, il a diminué les scores de dégénérescence des DIV, amélioré la qualité osseuse vertébrale et réduit l’expression des marqueurs de douleur dans la moelle épinière. Nos données suggèrent que le RG-7112 et l’o-vanilline pourraient représenter des médicaments modifiant la maladie pour la douleur lombaire et d’autres troubles douloureux liés à la sénescence cellulaire. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/senolytics-as-a-therapy-for-disc-degeneration-leading-to-back-pain/

L’impact des cellules sénescentes sur l’inflammation cérébrale chez les personnes âgées après une chirurgie

La chirurgie et les blessures peuvent entraîner des complications, notamment l’inflammation cérébrale chez les personnes âgées. Cette inflammation est souvent le résultat d’une réponse inflammatoire dans le corps et peut provoquer des problèmes tels que le délire postopératoire ou un déclin cognitif durable. Des recherches récentes montrent que le signalement inflammatoire produit par les cellules sénescentes joue un rôle clé dans ces effets secondaires indésirables. Ces cellules sénescentes peuvent déclencher la sénescence d’autres cellules, ce qui peut se propager dans tout le corps en cas d’inflammation suffisante. Ainsi, l’administration rapide de traitements sénolytiques, qui éliminent sélectivement les cellules sénescentes, pourrait prévenir ces complications. L’âge est un facteur de risque majeur pour de nombreuses maladies, y compris les troubles neurodégénératifs. Bien que la sénescence cellulaire soit liée aux maladies neurodégénératives liées à l’âge, son rôle dans les troubles cérébraux associés au stress périphérique est encore en cours d’exploration. Cette étude a examiné l’impact des cellules sénescentes sur la neuroinflammation induite par le stress périphérique, en utilisant la chirurgie orthopédique comme modèle. Les résultats montrent une accumulation accrue de cellules sénescentes et de neuroinflammation dans l’hippocampe de souris âgées après une intervention chirurgicale. Un traitement intermittent avec des médicaments sénolytiques, comme le dasatinib et la quercétine, a permis de réduire significativement la charge de cellules sénescentes induite par la chirurgie. Cette réduction de la sénescence cellulaire était corrélée à une diminution de la neuroinflammation induite par la chirurgie, comme le montre une activité gliale réduite. De plus, des niveaux réduits de facteurs associés à un phénotype sécrétoire de sénescence pro-inflammatoire ont été observés dans la circulation des souris traitées après une chirurgie de fracture. En somme, ces résultats soulignent le rôle essentiel de la sénescence cellulaire dans la neuroinflammation induite par la chirurgie et mettent en lumière le potentiel thérapeutique de l’élimination des cellules sénescentes pour gérer les conditions neuroinflammatoires induites par le stress périphérique. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/clearance-of-senescent-cells-reduces-neuroinflammation-following-surgery-in-aged-mice/

Le rôle complexe des microglies dans la maladie d’Alzheimer

Les microglies sont des cellules immunitaires innées résidant dans le cerveau, similaires aux macrophages présents dans le reste du corps. Ces cellules présentent une diversité d’états et peuvent passer d’un état à un autre en fonction des circonstances. Les recherches se concentrent souvent sur l’état inflammatoire M1, capable de chasser et de détruire les pathogènes, en opposition à l’état anti-inflammatoire M2, qui est axé sur la régénération et le maintien des tissus. Cependant, cette dichotomie simplifie à l’excès un continuum d’états plus complexe, dont certains ne s’insèrent pas bien dans ces catégories. La compréhension des microglies est cruciale, notamment dans le contexte des maladies neurodégénératives, où un trop grand nombre de ces cellules devient inflammatoire et dysfonctionnelle en réponse à l’environnement tissulaire vieillissant du cerveau. Certaines microglies sont plus nuisibles que d’autres, et des tentatives pour ajuster broadement leur état peuvent ne pas être aussi bénéfiques qu’espéré. Il est suggéré que davantage d’états de microglies doivent être compris en détail et ciblés de manière distincte.

Dans le cas de la maladie d’Alzheimer (MA), le rôle des microglies reste complexe et dual. Cette revue vise à résumer les avancées récentes concernant le rôle des microglies dans la MA, en tenant compte des mécanismes d’activation de ces cellules, de leur effet sur le nettoyage de l’amyloïde-β (Aβ), de la pathologie tau et de l’impact des variations génétiques sur leurs fonctions. L’état fonctionnel des microglies, principales cellules immunitaires du système nerveux central, est bien plus complexe que la simple polarisation des phénotypes M1 et M2. Les études récentes ont montré que l’état des microglies dans la MA peut comprendre une grande variété de phénotypes différents jouant divers rôles à différentes étapes de la maladie et dans divers microenvironnements.

Au-delà des phénotypes M1 et M2 classiques, des conditions comme les microglies associées à la maladie (DAM) et les microglies réactives (RAM) ont des profils fonctionnels et moléculaires spécifiques dans la pathologie de la MA. Les microglies M1 sont activées par des facteurs pro-inflammatoires, libérant des cytokines pro-inflammatoires qui aggravent les réactions neuroinflammatoires et les lésions neuronales, tout en promouvant l’accumulation d’Aβ et l’hyperphosphorylation de la protéine tau. En revanche, les microglies M2, activées par des facteurs anti-inflammatoires, sécrètent des facteurs neurotrophiques qui favorisent la régénération. De plus, les DAM présentent des motifs d’expression génique distincts associés à la MA et jouent un rôle crucial dans l’élimination de l’Aβ et la modulation de la pathologie tau. Les variantes de TREM2 sont significativement associées à un risque accru de MA, et leur fonction physiologique est de permettre la formation de DAM, facilitant ainsi le nettoyage de l’Aβ. La pathologie tau augmente également de manière significative avec une fonction TREM2 déficiente ou une déficience microgliale, soulignant le rôle essentiel des DAM dans la prévention de la propagation de tau. En somme, les phénotypes des microglies dans la MA vont au-delà des simples M1 et M2, englobant des phénotypes plus évolués tels que les DAM. Chaque état remplit des fonctions correspondantes à différentes étapes de la maladie et dans divers microenvironnements, et des recherches futures devront explorer les mécanismes moléculaires et les différences fonctionnelles entre ces états pour élucider le rôle multifonctionnel des microglies dans la MA. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/04/microglia-in-neurodegenerative-conditions-more-complex-than-simply-a-double-edged-sword/

PhotoPharmics avance vers une nouvelle thérapie par la lumière pour la maladie de Parkinson

La société de technologie médicale PhotoPharmics, basée dans l’Utah, a récemment annoncé la clôture d’une extension de Série B de 6 millions de dollars pour soutenir les dernières étapes du développement clinique de son dispositif de thérapie par la lumière, Celeste, destiné à la maladie de Parkinson. Ce financement permettra à l’entreprise de finaliser son essai clinique de phase 3, d’obtenir une autorisation de commercialisation de la FDA et de nouer des partenariats pour élargir l’accès à cette plateforme de traitement non invasive. Le dispositif Celeste propose une approche novatrice pour la gestion de la maladie de Parkinson, se différenciant des thérapies pharmacologiques traditionnelles qui ciblent principalement les symptômes moteurs via des voies dopaminergiques. Au lieu de cela, Celeste utilise des longueurs d’onde spécifiques de lumière pour réguler les rythmes circadiens, améliorer la fonction mitochondriale et moduler les processus neuroinflammatoires, qui sont de plus en plus impliqués dans la cascade neurodégénérative associée à la maladie de Parkinson. L’essai ‘Light for PD’ de PhotoPharmics a déjà recruté plus de 200 participants et repose sur des études antérieures prometteuses ayant montré des améliorations non seulement des symptômes moteurs, mais aussi des symptômes non moteurs critiques tels que les troubles du sommeil, les dysfonctions de l’humeur, les troubles cognitifs et la fatigue. Ces aspects souvent négligés par les traitements conventionnels ont un impact profond sur la qualité de vie des patients. Le dispositif Celeste est conçu pour être utilisé quotidiennement à domicile, permettant aux patients d’intégrer la thérapie dans leurs activités normales du soir comme la lecture ou le visionnage de la télévision, favorisant ainsi une adhésion facile. La maladie de Parkinson représente un défi majeur dans le contexte du vieillissement et de l’espérance de vie, les thérapies actuelles se concentrant principalement sur la gestion des symptômes moteurs. Le dispositif Celeste, en revanche, constitue un changement significatif, offrant une photothérapie non invasive qui vise à traiter à la fois les symptômes moteurs et non moteurs et à influencer potentiellement les processus sous-jacents de la maladie. Bien que les résultats cliniques préliminaires soient encourageants, des données robustes de phase 3 seront essentielles pour confirmer l’efficacité et la sécurité à long terme. Le dispositif a reçu la désignation FDA Breakthrough Device, un chemin réglementaire accéléré pour les technologies répondant à des besoins médicaux non satisfaits. Le PDG de PhotoPharmics, Kent Savage, a exprimé sa gratitude envers les investisseurs et a souligné que ce financement est crucial pour mener à bien leur programme clinique. Contrairement aux thérapies médicamenteuses traditionnelles, Celeste ne nécessite pas de titration médicamenteuse, de surveillance systémique ou de procédures invasives. Il exploite les processus physiologiques naturels du corps pour fournir une thérapie par la lumière au moment optimal pour la réentrainement des rythmes circadiens. Cette approche reflète une reconnaissance croissante que la maladie de Parkinson est un trouble multisystémique avec des bases neurodégénératives complexes allant au-delà de la perte de cellules dopaminergiques. Si Celeste est validé avec succès, il pourrait offrir une modalité de traitement complémentaire ou alternative qui complète les régimes pharmacologiques existants tout en fournissant une option non pharmacologique pour les patients souhaitant réduire leur charge médicamenteuse ou améliorer la gestion des symptômes non moteurs. À mesure que la prévalence de la maladie de Parkinson augmente avec le vieillissement de la population mondiale, la nécessité de stratégies thérapeutiques abordant à la fois les symptômes et les moteurs sous-jacents de la dégradation devient de plus en plus pressante. Le développement d’interventions non invasives, basées à domicile et ciblant la résilience neurophysiologique, représente une direction bienvenue et passionnante pour le domaine. Source : https://longevity.technology/news/photopharmics-closes-6-million-to-advance-parkinsons-device/

L’impact des aliments ultra-transformés sur la mortalité prématurée : Une étude mondiale révèle des chiffres alarmants

Une nouvelle étude multinationales récemment publiée dans l’American Journal of Preventive Medicine met en lumière le lien significatif entre la consommation d’aliments ultra-transformés (UPFs) et le risque accru de décès prématurés. Cette recherche, qui a impliqué environ 240 000 participants de huit pays, a révélé qu’une augmentation de 10 % de la part des UPFs dans l’alimentation est associée à une élévation d’environ 3 % du risque de mortalité toutes causes confondues. Les UPFs, qui incluent des produits alimentaires industriels comme les snacks emballés, les viandes transformées, et les boissons sucrées, sont de plus en plus scrutés pour leurs effets néfastes sur la santé. Ils contiennent peu ou pas d’aliments complets et sont souvent enrichis d’additifs artificiels. Le Dr Eduardo Augusto Fernandes Nilson, l’un des chercheurs, souligne que les effets sur la santé des UPFs vont au-delà de leur contenu en nutriments critiques, mettant en lumière les risques associés à la transformation industrielle des aliments. Les résultats de l’étude varient selon les pays, avec une proportion de décès prématurés attribuables aux UPFs allant jusqu’à 14 % dans des pays comme les États-Unis et le Royaume-Uni, tandis que dans des pays comme le Brésil et la Colombie, ce chiffre est autour de 4 %. En termes absolus, les États-Unis enregistrent environ 124 000 décès prématurés par an liés à la consommation d’UPFs. L’étude met en évidence la nécessité de politiques globales visant à réduire la consommation d’UPFs et à promouvoir des régimes alimentaires traditionnels basés sur des aliments frais et peu transformés, en particulier dans les pays à revenu faible et intermédiaire où la consommation d’UPFs continue d’augmenter. Source : https://longevity.technology/news/ultra-processed-food-consumption-linked-to-early-death/

La Cryopréservation : Un Espoir pour la Vie Future

L’extension de la durée de vie en bonne santé, permettant de vivre plus d’années sans maladies liées à l’âge, est un objectif réalisable et de grande envergure. Cependant, il existe une distinction importante entre l’extension de la durée de vie en bonne santé et l’extension de la durée de vie maximale, qui représente la longueur absolue de la vie humaine. Bien que les avancées technologiques et les recherches médicales continuent d’améliorer la qualité de vie, elles n’ont pas encore permis d’allonger de manière significative la durée de vie maximale des humains. Même avec des décennies de recherche sur la longévité et des investissements considérables dans les maladies liées à l’âge, nous n’avons pas réussi à prolonger cette durée, et il est peu probable que cela change à court terme. Dans ce contexte, la biostase humaine, ou cryopréservation, émerge comme une alternative potentielle. Ce processus scientifique consiste à préserver un corps humain dans un état de « pause biologique » dans l’espoir d’une future résurrection, en refroidissant le corps à des températures extrêmement basses pour stopper tous les processus biologiques, y compris ceux qui causent le vieillissement. Le processus de cryopréservation se déroule en trois étapes : la stabilisation, où le sang est remplacé par une solution cryoprotectrice ; la vitrification, où le corps est refroidi à des températures comprises entre -140 °C et -196 °C, solidifiant ainsi le cryoprotecteur sans formation de cristaux de glace ; et enfin, le stockage, où le corps vitrifié est conservé jusqu’à ce qu’une éventuelle résurrection soit possible. La cryopréservation est considérée comme un dernier recours, effectué uniquement lorsque toutes les autres interventions médicales ont échoué. De nombreuses personnes choisissent de s’inscrire à ces services alors qu’elles sont encore en bonne santé, afin d’avoir une option de secours. Bien que des études sur des organismes modèles montrent que la cryopréservation peut fonctionner, la procédure n’a pas encore été éprouvée chez les humains en ce qui concerne la résurrection. Cependant, face à l’alternative de la crémation, certains considèrent que la cryopréservation offre une meilleure chance de survie future. Emil Kendziorra, le PDG et cofondateur de Tomorrow Bio, consacre son temps à faire avancer cette technologie et à construire les infrastructures nécessaires à sa mise en œuvre. Pour lui, la cryopréservation pourrait transformer notre compréhension de la vie et de la mort, et il invite chacun à réfléchir à son désir de vivre plus longtemps et à la manière dont il souhaite que son corps soit traité après la mort. Source : https://longevity.technology/news/were-really-going-to-need-cryopreservation/

Découverte d’un cocktail de micro-ARN pour réduire la sénescence cellulaire grâce aux vésicules extracellulaires

Des chercheurs ont récemment découvert un cocktail de brins de micro-ARN qui rendent certaines vésicules extracellulaires (EVs) efficaces pour réduire la sénescence cellulaire, et ont publié leurs résultats dans la revue Aging Cell. Dans ce travail, ils abordent la sénescence cellulaire, un processus par lequel les cellules ne se divisent plus et émettent des signaux chimiques nocifs, contribuant ainsi à divers problèmes de santé liés à l’âge. Au lieu de se concentrer sur les sénolytiques qui éliminent les cellules sénescentes, ou les sénomorphiques qui modifient leur comportement, les chercheurs ont exploré les EVs, considérés comme des molécules de signalisation entre cellules, pour trouver des composants spécifiques, tels que les micro-ARN, qui pourraient offrir des bénéfices contre la sénescence. Après avoir induit la sénescence dans des fibroblastes par étoposide, ils ont observé que les EVs dérivés de cellules souches réduisaient la proportion de cellules sénescentes. Bien que tous les types d’EVs aient montré une certaine efficacité, les vésicules AC83, dérivées de cellules souches embryonnaires, se sont révélées légèrement plus efficaces. Les chercheurs ont ensuite analysé les micro-ARN présents dans ces EVs, identifiant huit candidats prometteurs. En testant différentes combinaisons, ils ont trouvé qu’une combinaison de quatre micro-ARN (E5) offrait des effets positifs significatifs en réduisant la sénescence des fibroblastes et en modifiant divers marqueurs d’inflammation. Des expériences sur des souris âgées ont montré que l’injection de la combinaison E5 réduisait la sénescence et des marqueurs de dommages à l’ADN dans les tissus hépatiques. Cependant, plusieurs aspects de ces micro-ARN restent à explorer, notamment leurs effets sur d’autres types de cellules et leur potentiel pour allonger la durée de vie. Les résultats suggèrent que des cocktails de micro-ARN, administrés via des nanoparticules ou des EVs générés, pourraient être plus puissants que les petites molécules sénolytiques ou sénomorphiques, mais des recherches supplémentaires sont nécessaires pour valider leur efficacité. Source : https://www.lifespan.io/news/how-extracellular-vesicles-from-stem-cells-fight-senescence/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=how-extracellular-vesicles-from-stem-cells-fight-senescence