Mois : mars 2025

Lutte contre le vieillissement : Vers une médecine moderne pour une longévité sans maladies

Fight Aging! est une plateforme dédiée à la publication d’actualités et de commentaires sur l’objectif d’éliminer toutes les maladies liées à l’âge, en contrôlant les mécanismes du vieillissement grâce à la médecine moderne. Ce bulletin hebdomadaire est envoyé à des milliers d’abonnés intéressés par la longévité et les défis associés à l’industrie de la santé des personnes âgées. Au sein de cette initiative, Reason, le fondateur de Fight Aging! et de Repair Biotechnologies, offre des services de conseil stratégique aux investisseurs et aux entrepreneurs, cherchant à naviguer dans l’industrie de la longévité.

Le contenu de cette plateforme explore divers sujets liés à la santé et au vieillissement, notamment les effets de la citrulline, un acide aminé, sur l’inflammation liée à l’âge chez les souris, ainsi que la composition du microbiome intestinal et son impact sur la masse musculaire chez les personnes âgées. Des études montrent que la supplémentation en citrulline peut réduire l’inflammation chronique et améliorer divers aspects du métabolisme, suggérant un potentiel thérapeutique pour contrer le vieillissement.

Une autre étude met en avant l’importance du microbiome intestinal dans la santé musculo-squelettique, établissant des corrélations entre la composition microbienne et des conditions liées à l’âge comme l’ostéoporose et la sarcopénie. Les données indiquent que les changements dans le microbiome sont influencés par le sexe et le génotype mitochondrial de l’hôte.

Des recherches sur la production de mitochondries à des fins de transplantation montrent que la fonctionnalité mitochondriale diminue avec l’âge. Des méthodes de fabrication efficaces de mitochondries pour des applications cliniques sont explorées, avec des résultats prometteurs dans des modèles animaux.

En ce qui concerne la recherche sur la maladie d’Alzheimer, un examen de l’état actuel des thérapies montre que de nombreuses approches ont échoué, soulignant la complexité de la maladie. La revue aborde également des thérapies ciblant la neuro-inflammation et le stress oxydatif, des facteurs communs dans le vieillissement cérébral.

L’importance des protéines de surface comme LAMP1 pour identifier les cellules sénescentes est discutée, tout comme le rôle des ARN non codants dans la détermination de la durée de vie des espèces. Les chercheurs se penchent également sur le réseau de régulation génique dans la conception d’approches pour ralentir le vieillissement, soulignant la nécessité d’une approche systémique plutôt que de se concentrer sur des gènes ou des voies isolés.

Enfin, la recherche sur les produits de glycation avancés et leur contribution à la sarcopénie met en lumière les voies inflammatoires et métaboliques qui conduisent à la perte musculaire liée à l’âge. Les macrophages résidents du cœur sont également étudiés pour leur rôle dans la régulation des maladies cardiovasculaires, ouvrant la voie à de nouvelles thérapies ciblées. Globalement, ces travaux soulignent l’importance d’une compréhension approfondie des mécanismes sous-jacents au vieillissement pour développer des interventions efficaces. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/fight-aging-newsletter-march-31st-2025/

BlueCruise : Une expédition mondiale à la recherche des secrets de la longévité

La nouvelle initiative BlueCruise, dirigée par le Dr Tobias Reichmuth et Aleksandra Jovanovic, entreprend une expédition de dix-huit mois pour examiner les pratiques de longévité et questionner les postulats du modèle des zones bleues, qui désignent des régions du monde réputées pour leur population de centenaires. Bien que le concept ait été popularisé par le chercheur Dan Buettner, des critiques ont émergé concernant la robustesse des données démographiques sur lesquelles il repose, soulevant des doutes sur la fiabilité des statistiques et des recensements. BlueCruise se veut à la fois une mission exploratoire et une plateforme de recherche, visitant des lieux emblématiques tels qu’Okinawa (Japon), la Sardaigne (Italie), Ikaria (Grèce), Nicoya (Costa Rica) et Loma Linda (Californie) pour recueillir des données de première main, interroger les populations locales et tester des marqueurs biologiques de pratiques de longévité. L’expédition ne se limite pas à une analyse culturelle, mais se veut également une expérience de longévité active, permettant à chaque participant de recevoir des diagnostics de santé complets et des stratégies de bien-être personnalisées, élaborées en partenariat avec des entreprises spécialisées. À bord, des équipements modernes sont à la disposition des participants, incluant des installations de fitness, des dispositifs de thérapie par lumière rouge et des services de nutrition adaptés à chaque profil de santé. Par ailleurs, la supplémentation, souvent débattue dans le domaine de la science de la longévité, est intégrée au programme. BlueCruise se positionne également comme une initiative de science citoyenne, invitant des chercheurs et des praticiens de la santé à se joindre à l’expédition. En naviguant dans des conditions difficiles et en adoptant une approche durable, l’expédition espère fournir des études de cas en temps réel sur les cultures visitées et les individus participant. En somme, BlueCruise fusionne expérimentation personnelle, application de mode de vie et enquête ethnographique dans un contexte où le marché de la longévité est de plus en plus saturé par des revendications parfois non vérifiées. La valeur scientifique des résultats de cette expédition reste à déterminer, mais son ambition d’apporter rigueur et curiosité à une question fondamentale de la science de la santé moderne est manifeste. Source : https://longevity.technology/news/bluecruise-embarks-on-global-voyage-in-search-of-longevity/

Tribune Therapeutics lève 37 millions d’euros pour avancer dans le traitement de la fibrose

Tribune Therapeutics, une biotech scandinave, a levé 37 millions d’euros pour faire avancer son portefeuille de thérapies anti-fibrotiques de nouvelle génération. Ces fonds serviront à développer cliniquement le candidat principal de l’entreprise, un mimétique de CCN5, conçu pour lutter contre la fibrose à ses causes profondes. La fibrose est caractérisée par une accumulation excessive de composants de la matrice extracellulaire, tels que le collagène, entraînant un durcissement des tissus, des cicatrices et une dysfonction organique, et contribue à de nombreuses maladies chroniques touchant les poumons, le foie, les reins et d’autres organes. Le vieillissement est un facteur de risque majeur, car la sénescence cellulaire, l’inflammation chronique, l’autophagie altérée et la dysfonction mitochondriale alimentent la progression fibrotiques. Les traitements actuels offrent seulement un soulagement symptomatique ou ralentissent modestement la progression de la maladie en ciblant des médiateurs inflammatoires ou des facteurs de croissance. Tribune, basée à Oslo et Stockholm, adopte une approche différente en se concentrant sur la famille de protéines CCN, qui régulent la formation de cicatrices. En ciblant ces protéines plutôt que les voies inflammatoires en amont, l’entreprise vise à développer des thérapies modifiant la maladie qui peuvent arrêter ou même inverser la fibrose. Son programme principal, appelé TRX-44, est conçu pour imiter la fonction naturelle de CCN5, une protéine endogène qui contrecarre les effets pro-fibrotiques d’autres membres de la famille CCN. En restaurant cet équilibre naturel, TRX-44 pourrait prévenir la formation excessive de cicatrices dans plusieurs systèmes organiques. L’indication principale pour TRX-44 est la fibrose pulmonaire idiopathique (IPF), une maladie pulmonaire mortelle menant à une insuffisance respiratoire dans les trois à cinq ans suivant le diagnostic. Le nouveau financement permettra à Tribune de faire avancer TRX-44 vers des essais cliniques tout en développant d’autres programmes ciblant les protéines CCN. Le PDG de Tribune, Georg Vo Beiske, a déclaré que l’entreprise avait été fondée sur des découvertes révolutionnaires concernant les facteurs sous-jacents de la fibrose, et que le soutien d’un groupe d’investisseurs solide et prestigieux augmente la confiance dans leur approche innovante pour traiter les maladies fibrotiques, dont beaucoup sont mortelles. Le financement annoncé inclut un tour de table de 23 millions d’euros dirigé par LifeArc Ventures, avec la participation d’investisseurs existants et nouveaux tels que Novo Holdings, HealthCap, Innovestor’s Life Science Fund, Inven2, Industrifonden et Investinor. João Ribas de Novo a commenté que les maladies fibrotiques comme l’IPF sont dévastatrices et souvent terminales, ajoutant que l’approche de Tribune exploite la biologie des CCNs pour fermer une voie pro-fibrotique clé. En parallèle du financement, Chris Baker de LifeArc et Jonathan Ilicki d’Industrifonden rejoindront le conseil d’administration de Tribune. Baker a exprimé que, après avoir examiné les données précliniques pour TRX-44 et rencontré l’équipe impressionnante qui le soutient, ils ont reconnu le potentiel de transformation de cette stratégie, affirmant que Tribune a l’opportunité de pionnier une nouvelle approche pour traiter les maladies fibrotiques, ce qui pourrait rendre des conditions débilitantes comme l’IPF gérables, améliorer la qualité de vie et donner un nouvel espoir à des milliers de patients diagnostiqués chaque année. Source : https://longevity.technology/news/tribune-raises-e37m-to-advance-fibrosis-targeting-therapeutics/

Enquête mondiale sur les cliniques de longévité : État des lieux et perspectives d’avenir

Le secteur de la médecine de longévité s’approche de l’acceptation générale, comme le montre une enquête mondiale récente sur 82 cliniques, publiée par Longevity.Technology et sponsorisée par Everest Health. Ce rapport documente l’évolution du secteur, révélant les promesses et les défis qu’il rencontre. Les résultats montrent que les professionnels de la santé adoptent des diagnostics avancés, des plateformes numériques et des tests de biomarqueurs liés au vieillissement, mais que les normes de pratique varient considérablement et que la formation formelle dans ce domaine reste insuffisante. Des initiatives comme le Roundtable of Longevity Clinics et le Biomarkers of Aging Consortium ont été mises en place pour normaliser les pratiques et améliorer la formation des professionnels. Bien que 73 % des cliniques poursuivent une formation continue, beaucoup reconnaissent le besoin d’une éducation formalisée et accréditée. L’enquête révèle également que 77 % des cliniques prévoient d’étendre leurs opérations, malgré le fait que seulement 39 % soient rentables, ce qui indique que le secteur est encore en phase de maturation. En outre, plus de 70 % des cliniques intègrent des outils de santé numériques dans leurs pratiques et une majorité propose des tests d’âge biologique. Cependant, des lacunes subsistent dans l’évaluation globale des patients, comme l’absence de tests cognitifs dans moins de 60 % des cliniques. La volonté de partager des données anonymisées et d’adapter les protocoles aux normes internationales est également présente, signalant un désir d’unité dans le secteur. L’âge des clients, principalement issu de la génération X, souligne l’importance d’adapter les offres des cliniques. Les praticiens reconnaissent le besoin d’une plus grande transparence et professionnalisme. L’avenir de la médecine de longévité dépendra d’une éducation structurée et d’une recherche décentralisée pour accélérer l’innovation et valider les interventions, afin que cette médecine soit accessible à tous, plutôt qu’une quête exclusive des plus riches. Source : https://longevity.technology/news/longevity-clinics-global-survey-reveals-variation-and-ambition/

Étude sur la vulnérabilité des régions cérébrales à la maladie d’Alzheimer : le rôle du cholestérol

Une nouvelle étude menée par l’Université de Californie à San Francisco se penche sur la vulnérabilité sélective de certaines régions du cerveau face à la maladie d’Alzheimer, en particulier le locus coeruleus (LC) et la substantia nigra (SN). Bien que les deux régions soient anatomiquement et neurochimiquement similaires, leurs vulnérabilités à la maladie diffèrent considérablement. Le LC est l’une des premières zones à montrer des signes de dommages liés à la maladie d’Alzheimer, tandis que la SN est relativement résistante. Les chercheurs ont analysé 22 échantillons de cerveaux post-mortem et ont constaté des différences significatives dans l’expression génique entre ces deux régions, notamment en ce qui concerne les voies liées à l’inflammation et au métabolisme du cholestérol. Le cholestérol a été précédemment lié à la maladie d’Alzheimer, le gène APOE, associé à la forme sporadique de la maladie, étant impliqué dans le transport du cholestérol. L’étude suggère que les neurones du LC ont une demande accrue en cholestérol, ce qui pourrait être dû à leurs projections étendues vers des régions du cortex néocortical qui ont une demande métabolique élevée. Les chercheurs ont également identifié une expression accrue du gène LDLR dans le LC, ce qui pourrait faciliter l’absorption de lipoprotéines extracellulaires et de l’oligomère soluble d’amyloïde bêta, dont le rôle dans la pathologie d’Alzheimer est de plus en plus reconnu. Malgré la taille limitée de l’échantillon, cette étude offre des perspectives sur les mécanismes sous-jacents de la maladie d’Alzheimer et souligne l’importance de la régulation du cholestérol. Une meilleure compréhension des facteurs causaux qui affectent la dégénérescence du LC pourrait avoir des implications profondes pour le traitement de la maladie d’Alzheimer, en particulier en ce qui concerne la régulation du sommeil et le contrôle neuro-inflammatoire, qui sont des facteurs de risque reconnus pour la progression de la maladie. Source : https://www.lifespan.io/news/need-for-cholesterol-may-explain-alzheimers-brain-patterns/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=need-for-cholesterol-may-explain-alzheimers-brain-patterns

L’impact des produits de glycation avancés sur la santé musculaire et l’inflammation liée à l’âge

Les produits de glycation avancés (AGEs) représentent des déchets métaboliques indésirables qui, en se formant, peuvent modifier les propriétés physiques des tissus, en particulier en contribuant au durcissement des parois des vaisseaux sanguins avec l’âge. Bien que la plupart des AGEs soient de courte durée, leur interaction avec des récepteurs cellulaires peut provoquer une réponse inflammatoire inadaptée, contribuant ainsi à l’inflammation chronique liée à l’âge. Cette inflammation influence négativement le comportement cellulaire dans tout le corps. Les chercheurs examinent comment les AGEs participent à la perte de masse musculaire liée à l’âge, entraînant la sarcopénie. En se liant aux récepteurs pour les AGEs (RAGEs), les AGEs activent des voies de signalisation intracellulaires dans les cellules musculaires squelettiques, augmentant les niveaux d’inflammation et de stress oxydatif. Cela entraîne une signalisation insulinique et de l’IGF-1 altérée, une biogenèse mitochondriale compromise, une synthèse protéique réduite, une dégradation protéique accrue, une accumulation de lipides intracellulaires, des modifications de la composition des types de fibres musculaires, ainsi qu’un métabolisme énergétique musculaire dégradé, et un taux plus élevé d’apoptose. Ces facteurs peuvent finalement mener à l’atrophie musculaire et à des capacités de régénération altérées. Les AGEs peuvent également endommager les propriétés biologiques et les fonctions des protéines, y compris les protéines fonctionnelles et structurales du muscle squelettique, ainsi que les collagènes de la matrice extracellulaire, entraînant des dysfonctionnements musculaires tels qu’une production de force altérée et une rigidité accrue. En outre, les AGEs peuvent indirectement affecter le muscle squelettique en contribuant à des lésions de la jonction neuromusculaire et à des troubles vasculaires. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/advanced-glycation-endproducts-in-muscle-loss-leading-to-sarcopenia/

Le rôle des macrophages cardiaques dans les maladies cardiovasculaires et la régénération tissulaire

Les macrophages, des cellules essentielles du système immunitaire inné, se trouvent dans divers tissus du corps, y compris le cœur, et remplissent de nombreuses fonctions vitales. Ils ne se contentent pas de détecter et d’éliminer les agents pathogènes et les cellules potentiellement nuisibles, mais ils jouent également un rôle crucial dans la régénération après une blessure. Les macrophages peuvent adopter des états pro-inflammatoires ou anti-inflammatoires selon les circonstances, ce qui en fait des cibles d’intérêt pour la recherche visant à réduire l’inflammation et à favoriser la régénération, notamment dans des organes tels que le cœur qui présentent une capacité régénératrice relativement faible après une lésion. Ces macrophages cardiaques sont hétérogènes et plastiques, avec plusieurs sous-ensembles ayant des phénotypes et des fonctions différents, impliqués dans divers processus pathophysiologiques. Des études récentes montrent que les populations de macrophages résidents dans le cœur jouent un rôle essentiel dans le développement cardiaque, la conduction électrique et les processus de remodelage ventriculaire. Les mécanismes utilisés par ces macrophages pour influencer les maladies cardiovasculaires (MCV) varient et incluent des interactions directes et indirectes avec d’autres cellules cardiaques. L’identification de cibles spécifiques pour les macrophages résidents cardiaques est cruciale pour la régulation des MCV. Bien que des méthodes exogènes et génétiques aient été développées pour cibler spécifiquement ces populations de macrophages, relativement peu d’études ont exploré des thérapies ciblant les macrophages résidents cardiaques chez les patients atteints de MCV, malgré l’accumulation de connaissances mécanistiques sur leur contribution au risque cardiovasculaire. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/tissue-resident-macrophages-in-the-heart-in-cardiovascular-disease/

Échecs et défis dans le traitement de la maladie d’Alzheimer : un aperçu des approches thérapeutiques

L’histoire des tentatives de traitement de la maladie d’Alzheimer est marquée par des échecs coûteux, en partie à cause de la complexité du cerveau et de la maladie elle-même. La maladie d’Alzheimer, qui touche principalement les humains, présente des défis éthiques et pratiques pour la recherche, notamment l’accès à la biologie du cerveau vivant. Les modèles animaux, tels que ceux utilisant des souris, sont souvent artificiels et ne reproduisent pas fidèlement les mécanismes de la maladie, ce qui entraîne des traitements qui échouent chez les humains malgré leur efficacité dans les modèles. L’article de revue en accès libre d’aujourd’hui aborde les principales catégories de développement de médicaments, tout en soulignant que certains traitements, notamment ceux ciblant les enchevêtrements neurofibrillaires liés à la protéine tau, ont été omis. Il met en garde contre l’enthousiasme excessif pour les nouvelles approches, car le bon mécanisme à cibler reste encore incertain. La maladie d’Alzheimer, qui est la cause la plus fréquente de démence, est une maladie neurodégénérative progressive, caractérisée par la dégénérescence des neurones cholinergiques et la présence de plaques extracellulaires d’amyloïde bêta et d’enchevêtrements neurofibrillaires. Les formes familiales de la maladie, bien qu’elles soient rares, peuvent être prévenues si le traitement commence suffisamment tôt. Cependant, la majorité des cas sont sporadiques et apparaissent après 65 ans, sans corrélation entre la présence de plaques amyloïdes et le degré de déclin cognitif. Les efforts récents de l’industrie pharmaceutique se sont concentrés sur le développement de médicaments pour réduire l’amyloïde bêta, mais les résultats ont souvent été décevants, avec seulement quelques anticorps monoclonaux approuvés et des effets secondaires potentiellement graves. D’autres cibles, comme les inhibiteurs de la γ-sécrétase, ont échoué dans des essais cliniques, entraînant des détériorations cognitives. De plus, le stress oxydatif et les cytokines pro-inflammatoires sont présents chez tous les patients atteints de la maladie d’Alzheimer, mais les médicaments qui pourraient les cibler ont également montré des effets indésirables ou des limitations d’efficacité. Des traitements comme le ladostigil, qui réduit le stress oxydatif, ont montré un potentiel prometteur dans des essais cliniques, mais le défi reste entier face à la complexité de la maladie et à la multitude de mécanismes contribuant à la neurodégénérescence. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/03/reviewing-the-state-of-therapies-for-alzheimers-disease/

Genflow Biosciences lance un essai de thérapie génique SIRT6 pour prolonger la santé des chiens âgés

Genflow Biosciences, une entreprise de biotechnologie spécialisée dans la longévité, a lancé un essai de thérapie génique visant à traiter le déclin lié à l’âge chez les chiens. Cet essai a pour objectif d’évaluer la sécurité et l’efficacité de la thérapie génique SIRT6 pour prolonger la période de santé des chiens âgés. En ciblant le gène SIRT6, associé à une longévité accrue chez les centenaires, Genflow espère générer des connaissances qui pourraient également bénéficier aux traitements pour les humains. La mise en route de l’essai a été accompagnée d’un investissement d’environ 560 000 dollars d’un investisseur institutionnel pour accélérer les programmes de recherche de l’entreprise. L’étude implique 28 chiens âgés de dix ans et plus, menée en collaboration avec Syngene, une organisation de recherche sous contrat. Pendant un an, les chiens recevant la thérapie par injections intraveineuses seront comparés à un groupe témoin non traité. Les chercheurs évalueront l’âge biologique à l’aide de l’horloge de méthylation GrimAge, suivront les changements de masse musculaire et de force, évalueront la fonction mitochondriale, examineront l’état du pelage et mesureront le bien-être général. La période de traitement de six mois sera suivie d’une phase d’observation de six mois pour évaluer les effets durables. Les résultats de l’essai sont attendus d’ici la fin de 2025. Le PDG de Genflow, Dr Eric Leire, a exprimé son souci de prolonger non seulement la durée de vie des chiens mais aussi d’améliorer leur qualité de vie. En ciblant le vieillissement biologique chez les chiens, des avancées pourraient également être réalisées dans la médecine vétérinaire et humaine. Genflow se concentre également sur le développement de thérapies géniques pour des maladies liées au vieillissement chez les humains, avec son composé principal, GF-1002, en phase pré-IND pour une maladie du foie chronique. GF-1002, qui délivre une variante centenaire du gène SIRT6, a montré des propriétés prometteuses dans des études précliniques. En outre, l’entreprise explore des thérapies pour la sarcopénie et collabore avec Revatis pour restaurer la fonction mitochondriale et lutter contre la détérioration musculaire, tout en enquêtant sur le syndrome de Werner, un trouble génétique rare servant de modèle pour le vieillissement prématuré. Source : https://longevity.technology/news/genflow-begins-sirt6-gene-therapy-trial-in-dogs/

ThirdLaw Molecular : Une Révolution dans le Traitement des Maladies Liées à l’Âge avec les Spiroligomers

ThirdLaw Molecular, une spin-off de l’Université Temple, développe une nouvelle classe de molécules thérapeutiques, les spiroligomers, pour lutter contre la détérioration liée à l’âge. Avec un investissement initial de 16,5 millions de dollars du Département de la Défense des États-Unis, l’entreprise a récemment lancé une bibliothèque d’ADN contenant 4,5 milliards de macromolécules de spiroligomers. Cette bibliothèque permet un criblage rapide et efficace des cibles biologiques, facilitant ainsi l’identification de nouveaux candidats thérapeutiques qui combinent les meilleures caractéristiques des biologiques et des petites molécules. Le président et fondateur de ThirdLaw, le Dr Christian Schafmeister, souligne que leur technologie permet de développer des molécules thérapeutiques qui peuvent cibler spécifiquement des protéines auparavant jugées « non accessibles ». En intégrant un « tag » d’ADN dans la structure moléculaire, ThirdLaw a élargi sa bibliothèque de molécules de manière exponentielle, augmentant ainsi ses capacités de recherche. Les spiroligomers présentent des avantages notables par rapport aux méthodes traditionnelles de développement de médicaments, tels que leur capacité à cibler les protéines avec une grande spécificité, leur résistance aux enzymes et la possibilité d’une synthèse évolutive. De plus, ces molécules sont censées être plus sûres et mieux tolérées par l’organisme, persistant plus longtemps sans être dégradées. ThirdLaw explore également des applications pour le traitement des dommages liés à l’âge, comme les liaisons glucospanes, et envisage de collaborer avec des entreprises pharmaceutiques pour développer des thérapies contre le cancer et d’autres médicaments. Actuellement, ThirdLaw cherche à lever 7 millions de dollars supplémentaires pour financer le travail préclinique nécessaire pour démontrer l’efficacité et la sécurité de ces nouvelles molécules dans des modèles animaux. Source : https://longevity.technology/news/new-spiroligomer-molecules-can-change-medicine/