Mois : janvier 2025

Innovation et Longévité : Le Voyage de Marco Quarta et Rubedo

Dr. Marco Quarta dirige l’une des start-up les plus fascinantes dans le domaine de la longévité, Rubedo, qui se concentre sur l’approche sénolytique pour traiter la sénescence cellulaire. Son entreprise a développé des méthodes ingénieuses pour répondre à l’hétérogénéité notoire des cellules sénescentes et est l’une des premières à introduire son candidat médicament sénolytique dans des essais cliniques. Marco est également co-fondateur de Turn Biotechnologies, une société axée sur le reprogrammation cellulaire partielle, qu’il considère comme une approche complémentaire pour les interventions anti-âge. Son parcours dans le domaine de la longévité a commencé dès l’enfance avec un profond désir de comprendre pourquoi les organismes vivent différemment et comment modifier notre durée de vie. Après des études en biologie du vieillissement, il a travaillé avec des pionniers dans le domaine et a dirigé des équipes de recherche sur la médecine régénérative. Il a fondé l’Institut Phaedon pour sensibiliser et promouvoir la rigueur scientifique dans le domaine de la longévité. En 2024, Rubedo a levé 46 millions de dollars pour financer ses essais cliniques, se concentrant sur des maladies inflammatoires chroniques de la peau. La société utilise sa plateforme ALEMBIC pour analyser les cellules sénescentes à un niveau unique, développant des traitements qui ciblent spécifiquement ces cellules pathologiques tout en épargnant les cellules saines. Marco croit fermement que la sénescence cellulaire est un facteur clé des maladies chroniques et du vieillissement. Il souligne l’importance d’une approche personnalisée dans les traitements de longévité, qui pourraient évoluer vers des interventions préventives. En fin de compte, il envisage une médecine de longévité où la compréhension des biomarqueurs de la sénescence pourrait permettre des traitements ciblés pour prévenir des maladies avant qu’elles ne se manifestent. Source : https://www.lifespan.io/news/marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging

Une nouvelle molécule prometteuse contre le cancer du sein ERα+

La recherche sur le cancer du sein a fait des avancées significatives, mais le combat reste inachevé, en particulier pour le cancer du sein positif au récepteur d’oestrogène alpha (ERα+), qui représente environ 70 % des cas. Bien que les thérapies actuelles puissent garantir un taux de survie à cinq ans élevé, cela dépend de la détection précoce, de la résection chirurgicale et d’une thérapie hormonale à long terme, qui peut entraîner des effets secondaires graves. Il existe également un risque de récidive, variant de 10 à 50 % sur 20 ans. Par conséquent, il y a un besoin urgent de traitements capables d’éliminer complètement le cancer. Une étude récente de l’Université de l’Illinois à Urbana-Champaign a présenté un candidat prometteur : une petite molécule nommée ErSO-TFPy. Cette molécule a été conçue pour tuer les cellules cancéreuses du sein ERα+ plutôt que de simplement inhiber leur prolifération. Les chercheurs ont constaté que, contrairement à d’autres traitements, ErSO-TFPy provoquait une mort cellulaire significative. Dans des modèles expérimentaux, ce médicament a montré une efficacité impressionnante, induisant une régression tumorale complète même dans des cas de cancer ayant développé une résistance aux traitements. En testant ErSO-TFPy, ils ont observé qu’une dose unique suffisait à réduire les tumeurs de plus de 80 %, même pour des tumeurs de grande taille. La rapidité d’élimination de la molécule du corps n’a pas empêché son efficacité à long terme, ce qui soulève des questions sur son mécanisme d’action. Les chercheurs soulignent que cette approche pourrait révolutionner la gestion thérapeutique des cancers du sein ERα+, améliorant ainsi la conformité au traitement, la qualité de vie et les résultats à long terme pour les patients. L’avancée vers des essais cliniques chez l’homme est attendue avec impatience, car la possibilité d’une thérapie efficace et moins invasive pourrait transformer le paysage du traitement du cancer du sein. Source : https://www.lifespan.io/news/new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=new-drug-eliminates-breast-cancer-in-a-single-dose

Mikhail Blagosklonny et la théorie de l’hyperfonction : un nouveau regard sur le vieillissement

Mikhail Blagosklonny était un chercheur influent dans le domaine du vieillissement, ayant développé la théorie de l’hyperfonction qui propose que le vieillissement ne résulte pas de l’accumulation de dommages, mais plutôt d’une hyperactivité des voies de signalisation. Cette théorie a été mise en avant lors d’un échange en 2021 avec Aubrey de Grey, un défenseur des théories basées sur les dommages. Blagosklonny a soutenu que l’hyperfonction est la véritable cause de l’accumulation de dommages, en expliquant que des voies de signalisation hyperactives peuvent entraîner des dommages aux organes sans nécessairement provoquer des dommages moléculaires. De Grey a réagi en affirmant que, bien que la théorie de l’hyperfonction soit pertinente, la réparation des dommages demeure cruciale pour lutter contre le vieillissement. Blagosklonny a également suggéré que cibler les voies de croissance hyperactives pourrait atténuer le vieillissement et ses maladies associées, ouvrant la voie à des recherches sur des agents thérapeutiques comme le rapamycine, un inhibiteur de mTOR. Ainsi, la théorie de l’hyperfonction, en conjonction avec d’autres modèles de développement, a inspiré une série de théories programmatiques, élargissant la compréhension des mécanismes du vieillissement et des interventions possibles. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/a-snapshot-of-one-portion-of-the-ongoing-debate-over-causes-and-processes-of-aging/

L’interaction entre le système immunitaire et le système nerveux : Implications pour le vieillissement et la santé cérébrale

Le système immunitaire joue un rôle crucial dans la défense de l’organisme contre les pathogènes et les cellules potentiellement cancéreuses, mais son rôle ne se limite pas à cela. Il est également impliqué dans le fonctionnement et l’entretien des tissus, la régénération après des dommages, et dans l’élimination des débris. De plus, il communique à distance à travers le corps via une variété de molécules de signalisation. Cependant, ce système subit un déclin lié à l’âge, ce qui affecte ses fonctions. La situation est aggravée par l’inflammation chronique, qui modifie le comportement des cellules de manière négative. Une grande partie du problème du vieillissement immunitaire réside dans la montée de signaux inflammatoires non résolus et leurs effets sur les tissus. Pendant des décennies, on a supposé que le système immunitaire n’avait aucun impact sur le système nerveux central (SNC) en bonne santé et qu’il était souvent considéré comme nuisible dans le contexte des troubles cérébraux, en raison du concept de « privilège immunitaire du SNC », soutenu par la présence de la barrière hémato-encéphalique et l’absence présumée d’un système lymphatique dans le SNC. Cependant, une compréhension transformée des relations entre le cerveau et le système immunitaire a été établie récemment, ouvrant de nouvelles perspectives dans le domaine des neurosciences. Cette nouvelle vision souligne que les neurones nécessitent l’assistance et le réglage apportés par le système immunitaire adaptatif à travers des voies de communication inédites entre les deux systèmes. Selon cette perspective, la santé cérébrale dépend de la santé immunitaire, laquelle est à son tour modifiée par notre mode de vie. Cette danse complexe entre les systèmes immunitaire et nerveux se déroule principalement aux frontières du cerveau, où les cellules immunitaires sont concentrées. Avec l’âge, la fonction de ces frontières et la composition des cellules immunitaires changent, ce qui modifie les signaux transmis au cerveau, impactant ainsi négativement son fonctionnement. Cela implique que le déclin cognitif observé avec l’âge n’est pas uniquement causé par la dégradation des fonctions neuronales, mais également par les altérations liées à l’âge dans les niches immunitaires entourant le cerveau et dans le système immunitaire périphérique. Comprendre cette voie de communication tout au long de la vie et identifier les processus immunitaires qui deviennent défectueux avec l’âge pourrait aider à développer des stratégies potentielles pour rajeunir le système immunitaire afin de ralentir ou même d’arrêter le vieillissement cérébral. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/immune-aging-as-a-driver-of-brain-aging/

Inversion de la sénescence cellulaire : un espoir pour le vieillissement et les pathologies associées

Les cellules sénescentes s’accumulent avec l’âge et contribuent à la dysfonction liée au vieillissement par leurs sécrétions inflammatoires. Lorsqu’une cellule atteint la limite de Hayflick ou subit des dommages, elle devient sénescente, un état irréversible dans lequel elle cesse de se diviser. Bien que certaines approches aient montré qu’il est possible d’inverser cet état, la question de savoir si cela est bénéfique reste ouverte. En effet, les cellules sénescentes accumulent des dommages à l’ADN, et certaines d’entre elles le deviennent pour de bonnes raisons, comme en cas de dommages potentiellement cancéreux. La réplication de ces cellules pourrait engendrer des complications. Cependant, des recherches récentes suggèrent que l’inversion de la sénescence pourrait avoir des effets bénéfiques, comme l’indiquent des études sur des souris qui ont montré une augmentation de la longévité et une amélioration des fonctions sans augmentation de l’incidence du cancer. Il semble que beaucoup de cellules sénescentes chez les animaux âgés ne soient pas en fait sénescentes pour des raisons valables, et que leurs dommages à l’ADN soient soit innocents, soit réparables après la sortie de l’état sénescent. Des thérapies ciblant les cellules sénescentes, telles que les stratégies sénolytiques (élimination des cellules sénescentes) et sénomorphiques (suppression de la sécrétion pathologique), ont montré des bénéfices thérapeutiques dans le vieillissement et les maladies associées, bien qu’elles aient leurs limites. Par exemple, l’élimination des cellules sénescentes peut entraîner des dommages tissulaires considérables à mesure que leur prévalence augmente avec l’âge, ce qui compromet la fonction organique normale. En parallèle, la suppression de la sécrétion SASP, bien qu’elle ait des effets rajeunissants, peut entraver la surveillance immunitaire. Une étude récente a montré que des exosomes dérivés de cellules souches embryonnaires humaines (hESC-Exos) peuvent inverser la sénescence en restaurant la capacité proliférative des cellules sénescentes. Ce traitement a conduit à un rajeunissement chez des souris âgées, avec une longévité prolongée et une amélioration des performances physiques. L’analyse a révélé que le miR-302b, enrichi dans les hESC-Exos, ciblait spécifiquement des inhibiteurs du cycle cellulaire, permettant ainsi de renverser l’arrêt prolifératif des cellules sénescentes sans préoccupations de sécurité sur une période d’observation de 24 mois. Ces résultats démontrent le potentiel du miR-302b exosomal pour inverser la sénescence cellulaire, offrant une approche prometteuse pour atténuer les pathologies liées à la sénescence et au vieillissement. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/mir-302b-rejuvenates-mice-by-allowing-senescent-cells-to-replicate-once-more/

LinkGevity : Une Startup Innovante en Découverte de Médicaments Anti-Vieillissement

LinkGevity est une startup de biotechnologie axée sur la prolongation de la santé, qui a récemment été sélectionnée pour le programme prestigieux KQ Labs, géré par le Francis Crick Institute. Fondée par les sœurs Dr Carina Kern et Serena Kern-Libera, LinkGevity utilise une approche de découverte de médicaments alimentée par l’intelligence artificielle pour cibler les maladies liées à l’âge. Leur mission repose sur la conviction que le vieillissement peut être abordé à sa source biologique, en s’appuyant sur la ‘Blueprint Theory of Aging’, une théorie développée par Kern qui identifie les voies moléculaires responsables du vieillissement et des maladies liées à l’âge. En utilisant l’IA, LinkGevity construit des cartes détaillées des déclencheurs biologiques du vieillissement, identifiant ainsi des cibles thérapeutiques et prédisant le risque de maladies. Le développement phare de l’entreprise est un traitement ‘anti-nécrotique’, visant à inhiber la nécrose, qui est liée à un vieillissement accéléré et à des maladies chroniques. Ce traitement est conçu pour améliorer la résilience cellulaire et surmonter les obstacles critiques au traitement de maladies telles que la maladie rénale aiguë. LinkGevity prévoit de lancer son premier essai clinique ciblant la dégénérescence tissulaire liée aux reins et au vieillissement. De plus, la société a reçu un financement du programme Horizon Europe de l’Union Européenne et a été sélectionnée pour le programme NASA/Microsoft Space-Health, en raison de son potentiel à atténuer le vieillissement accéléré chez les astronautes. LinkGevity explore également des partenariats pour élargir l’application de son traitement dans des domaines comme l’ingénierie tissulaire et la préservation des organes. Basée au Babraham Research Campus à Cambridge, la société bénéficie de l’expertise complémentaire de ses cofondatrices, Kern ayant un doctorat en vieillissement sain et Kern-Libera une expérience en leadership stratégique. Kern a déclaré que leur inclusion dans le programme KQ Labs serait essentielle pour leurs plans de recherche, notamment pour initier un essai clinique pour la maladie rénale, qui est la neuvième cause de décès dans le monde selon l’OMS. Le programme NASA/Microsoft a également donné un élan à leurs recherches, et l’écosystème du Francis Crick Institute devrait propulser leurs travaux vers de nouveaux sommets. Source : https://longevity.technology/news/linkgevity-gears-up-for-clinical-trial-of-aging-focused-anti-necrotic-drug/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=linkgevity-gears-up-for-clinical-trial-of-aging-focused-anti-necrotic-drug

Avancées dans l’impression bioprinting 3D pour le traitement des maladies cardiaques

Des chercheurs de l’Université de Galway ont réalisé une avancée significative dans le domaine de l’impression bioprinting 3D en fabriquant avec succès des tissus cardiaques humains fonctionnels. Leur recherche, publiée dans ‘Advanced Functional Materials’, met en avant le développement d’hydrogels bioprintés qui imitent l’environnement mécanique, électrique et biochimique du cœur. Cette avancée est cruciale pour créer des tissus viables à des fins régénératives et pour le développement de médicaments, et elle ouvre la voie à des thérapies cardiaques spécifiques à chaque patient. La maladie cardiaque étant l’une des principales causes de mortalité au niveau mondial, le besoin de solutions alternatives est pressant étant donné la pénurie de cœurs donneurs. La création de tissus cardiaques fonctionnels pourrait répondre à ce besoin non satisfait, offrant à la fois un moyen d’avancer dans la recherche sur les affections cardiaques et une future source d’options thérapeutiques. L’équipe a utilisé des techniques d’impression bioprinting basées sur l’extrusion pour créer des hydrogels structurés qui soutiennent la croissance des cellules cardiaques. Les bioinks utilisés imitent de près les propriétés de la matrice extracellulaire, permettant la création de constructions tissulaires présentant à la fois intégrité mécanique et fonction biologique. Les tissus bioprintés ont montré des contractions synchronisées ainsi qu’une compatibilité avec la survie cellulaire à long terme, ce qui suggère que l’impression bioprinting pourrait éventuellement mener à des thérapies spécifiques aux patients pour les maladies cardiovasculaires. L’innovation majeure réside non seulement dans la capacité à reproduire les structures tissulaires cardiaques, mais aussi à garantir leur fonctionnalité. Les approches conventionnelles d’impression bioprinting se concentrent souvent sur la reproduction de la forme finale des organes, comme le cœur, sans tenir compte des transformations dynamiques qui se produisent durant le développement embryonnaire. Par exemple, le cœur commence comme un simple tube, puis se plie et se tord pour devenir une structure complexe à quatre chambres. Ces changements morphologiques dynamiques jouent un rôle essentiel dans la croissance et la spécialisation des cellules cardiaques. Pour améliorer les méthodes conventionnelles, les chercheurs de Galway ont introduit une nouvelle méthode d’impression bioprinting qui intègre ces comportements de changement de forme essentiels. Ankita Pramanick, auteur principal de l’étude et candidate au doctorat à CÚRAM à l’Université de Galway, a déclaré que leur travail introduit une plateforme novatrice, utilisant l’impression bioprinting intégrée pour créer des tissus soumis à des changements de forme programmables et prévisibles en raison des forces générées par les cellules. Grâce à ce nouveau procédé, ils ont constaté que les changements de forme amélioraient la maturité structurelle et fonctionnelle des tissus cardiaques bioprintés. Les constructions bioprintées ont été évaluées pour leur comportement contractile, leur viabilité cellulaire et leur expression moléculaire ; les résultats ont montré que les constructions tissulaires pouvaient se contracter de manière synchrone, un signe distinctif du tissu cardiaque fonctionnel, et cette capacité est cruciale pour les applications en médecine régénérative et pour créer des modèles précis pour étudier des maladies telles que les cardiomyopathies. De plus, les chercheurs ont créé un modèle computationnel capable de prédire le comportement de morphing des tissus. Le professeur Andrew Daly, professeur associé en génie biomédical et chercheur principal financé par CÚRAM, a déclaré que leur recherche montre qu’en permettant aux tissus cardiaques bioprintés de subir des changements de forme, ils commencent à battre plus fort et plus vite. La maturité limitée des tissus bioprintés a été un défi majeur dans le domaine, donc ce résultat a été excitant pour eux. Cela permet de créer des tissus cardiaques bioprintés plus avancés, capables de mûrir dans un environnement de laboratoire, répliquant mieux la structure du cœur humain adulte. Ils sont impatients de continuer à développer cette approche de morphing de forme dans leur projet de recherche financé par le Conseil européen de la recherche, axé sur l’impression bioprinting inspirée du développement. L’un des usages immédiats des tissus cardiaques bioprintés est leur potentiel pour le dépistage de médicaments. Les modèles actuels pour tester les médicaments cardiaques reposent souvent sur des tissus animaux, qui ne répliquent pas entièrement la biologie cardiaque humaine. La capacité de produire des constructions tissulaires humaines offre une alternative plus précise et éthique, permettant aux entreprises pharmaceutiques de tester la sécurité et l’efficacité des traitements avec plus de précision. À long terme, cette technologie pourrait contribuer à résoudre la crise de pénurie d’organes. Bien que l’impression bioprinting d’organes complets reste un objectif lointain, les progrès dans la fabrication de tissus fonctionnels comme ceux-ci sont un précurseur essentiel. Les chercheurs soulignent que la scalabilité et la reproductibilité seront des défis clés à relever alors qu’ils avancent, notamment pour adapter la technologie aux applications cliniques. Malgré ces résultats prometteurs, il reste des obstacles significatifs à surmonter avant que les tissus cardiaques bioprintés ne puissent être utilisés dans un cadre thérapeutique. Assurer l’intégration des constructions bioprintées avec les tissus natifs, augmenter la production pour répondre aux demandes cliniques et faire face aux obstacles réglementaires nécessiteront toutes des recherches et développements supplémentaires. Le professeur Daly a noté qu’il reste encore un long chemin à parcourir avant que des tissus fonctionnels bioprintés puissent être implantés chez les humains. Il faudra intégrer des vaisseaux sanguins pour maintenir de grands constructs en vie dans le laboratoire, mais en fin de compte, cette avancée nous rapproche de la génération d’organes bioprintés fonctionnels, qui auraient des applications larges en médecine cardiovasculaire. En plus de développer une plateforme d’impression bioprinting novatrice, l’équipe a pu simuler des comportements de changement de forme à la fois au niveau cellulaire et tissulaire en utilisant des modèles qui imitent la façon dont les fibres au sein du tissu se réorganisent. Cette capacité à concevoir, prédire et programmer des changements de forme en 4D dans les tissus bioprintés pourrait transformer l’ingénierie des organes. Plutôt que de se concentrer uniquement sur la recréation de la forme finale d’un organe, cette approche met l’accent sur l’imitation des processus de développement naturel qui guident sa forme, sa structure et sa fonction. Ce changement ouvre des possibilités passionnantes dans le domaine de l’impression bioprinting d’organes. Bien que cette étude se concentre sur le tissu cardiaque, les techniques développées ont des implications plus larges pour le domaine de la médecine régénérative. Des approches similaires pourraient être appliquées pour créer des tissus fonctionnels pour d’autres organes, ouvrant la voie à des avancées dans le traitement de maladies allant de l’insuffisance hépatique au diabète. La nature interdisciplinaire de ce travail, combinant des matériaux de pointe et des sciences biologiques, souligne le potentiel de l’impression bioprinting 3D comme technologie transformative en médecine. Source : https://longevity.technology/news/researchers-achieve-bioprinting-milestone-with-functional-human-heart-tissue/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=researchers-achieve-bioprinting-milestone-with-functional-human-heart-tissue

L’impact des bactéries intestinales sur la force musculaire et la sarcopénie

Dans une étude publiée dans Aging Cell, des chercheurs ont exploré comment différentes combinaisons de bactéries intestinales influencent la force musculaire chez les souris. La connexion entre la santé intestinale et la santé physique est bien établie, indiquant qu’un intestin sain contribue à un bien-être général. Les études antérieures ont montré que l’introduction de bactéries bénéfiques dans l’intestin des souris, dépourvues de flore bactérienne, entraînait des améliorations de la santé musculaire, en partie grâce à la production d’acides gras à chaîne courte (AGCC) qui sont bénéfiques pour les muscles. La recherche se poursuit, notamment avec des probiotiques dérivés du lait maternel, visant à développer des thérapies cliniques pour lutter contre la sarcopénie, une condition caractérisée par une perte de masse musculaire.

Dans cette étude, 51 personnes âgées d’environ 74,5 ans ont été recrutées, dont 28 souffraient de sarcopénie. L’analyse des métabolites a révélé que les personnes avec sarcopénie avaient des niveaux inférieurs d’acides acétiques et butyriques, ainsi qu’une diversité bactérienne différente, avec moins de espèces bénéfiques et plus d’une espèce pathogène, Butyricimonas virosa. Les chercheurs ont ensuite testé l’effet de ces bactéries sur des souris, divisées en quatre groupes selon la source de leur flore intestinale. Les résultats ont montré que les souris recevant des bactéries de personnes sans sarcopénie avaient de meilleures performances physiques.

Les chercheurs ont également examiné l’impact de deux probiotiques, Lacticaseibacillus rhamnosus, lié à la fonction musculaire, et Faecalibacterium prausnitzii, associé à la masse musculaire. Après trois mois de traitement, certaines tailles musculaires ont été améliorées et la force de préhension a augmenté. Cependant, ces traitements n’ont pas inversé la sarcopénie, mais ont seulement retardé son apparition. Les analyses ont montré des améliorations dans la santé intestinale et le métabolisme, mais ces résultats doivent être validés cliniquement.

En somme, cette recherche met en lumière l’importance des bactéries intestinales et des probiotiques potentiels pour le traitement de la sarcopénie, bien qu’une validation humaine soit nécessaire. Source : https://www.lifespan.io/news/maintaining-muscle-by-restoring-gut-bacteria/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=maintaining-muscle-by-restoring-gut-bacteria

Global 3rd Longevity Med Summit 2025 : L’événement incontournable de la médecine de longévité à Lisbonne

Le Global 3rd Longevity Med Summit est un événement majeur qui se tiendra à Lisbonne, Portugal, du 6 au 8 mai 2025. Cet événement, axé sur la médecine de longévité, le bien-être et l’innovation en santé, promet un programme enrichi avec des sujets révolutionnaires et des intervenants de renommée mondiale. Le sommet débutera par une journée pré-sommet consacrée à l’avenir des espaces de bien-être, intégrant la longévité, l’hospitalité et les cliniques. Avec plus de 60 exposants et 70 intervenants, cet événement est incontournable pour les professionnels des domaines de la santé et du bien-être. Les participants auront accès à des innovations de pointe et à des insights d’experts, tout en ayant l’opportunité de se connecter avec des leaders mondiaux qui façonnent l’avenir de la médecine préventive. Parmi les sujets clés abordés, on trouvera les avancées en médecine régénérative, les diagnostics pilotés par l’IA, ainsi que l’innovation dans les cliniques de longévité. Des intervenants de renom tels que le Dr Robert Hariri, la conseillère stratégique Anna Bjurstam et d’autres experts partageront leurs connaissances sur divers aspects de la longévité et des thérapies avancées. Un accent particulier sera mis sur la nécessité d’intégrer la longévité dans les projets immobiliers, créant ainsi des environnements favorables à la santé. Le sommet introduira également une application dédiée, permettant un réseautage fluide entre les participants. Lisbonne, avec son riche patrimoine et son dynamisme culturel, constitue un cadre idéal pour discuter des futurs défis et opportunités en matière de santé et bien-être. En somme, le 3e Longevity Med Summit est bien plus qu’un simple événement ; il représente un appel à l’action pour les professionnels engagés dans l’amélioration de la durée de vie en bonne santé et l’avancement de la science de la longévité. Pour plus d’informations et pour s’inscrire, il est conseillé de visiter le site officiel du sommet. Source : https://www.lifespan.io/news/the-3rd-longevity-med-summit-heads-to-lisbon-in-may-2025/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=the-3rd-longevity-med-summit-heads-to-lisbon-in-may-2025

Les Innovations de la Longévité : Le Voyage du Dr. Marco Quarta avec Rubedo et Turn Biotechnologies

Le Dr. Marco Quarta dirige l’une des start-ups les plus fascinantes dans le domaine de la longévité, Rubedo, qui se concentre sur l’approche sénolytique pour faire face à la sénescence cellulaire. Cette entreprise a développé des méthodes ingénieuses pour gérer l’hétérogénéité des cellules sénescentes et est parmi les premières à avoir amené un candidat médicament sénolytique dans des essais cliniques. Marco a également cofondé Turn Biotechnologies, une société axée sur le reprogrammation cellulaire partielle, car il envisage l’avenir des interventions anti-âge comme une combinaison de divers médicaments et thérapies s’attaquant à différents aspects du vieillissement. Sa passion pour le domaine de la longévité a commencé à l’âge de cinq ans, inspirée par sa curiosité scientifique et son désir de comprendre pourquoi les organismes vivent différemment. Ses études, qui ont débuté dans un laboratoire sous la direction de la lauréate du Prix Nobel Rita Levi-Montalcini, l’ont conduit à explorer la biologie du vieillissement, la médecine régénérative et l’ingénierie biologique. À Stanford, il a travaillé avec des pionniers dans le domaine de la régénération tissulaire, ce qui a servi de fondement pour ses startups. Rubedo et Turn Bio proposent des stratégies complémentaires pour éliminer les cellules pathologiques et restaurer la biologie utile des cellules vieillissantes. Le Dr Quarta a fondé l’Institut Phaedon pour sensibiliser et améliorer la rigueur scientifique dans ce domaine. En 2024, Rubedo a levé 46 millions de dollars et a signé un partenariat avec Beiersdorf pour développer des soins anti-âge. Leur première cible, GPX4, est un modulateur qui vise des vulnérabilités spécifiques dans les cellules sénescentes. Le Dr Quarta évoque également l’importance de comprendre l’hétérogénéité des cellules sénescentes et de développer des thérapies personnalisées. Il souligne que la sénescence cellulaire est un moteur clé des maladies chroniques et du vieillissement, et que des approches combinées seront nécessaires pour un traitement efficace. La vision future de la médecine de la longévité implique la prévention et la personnalisation des traitements en fonction des biomarqueurs de sénescence, nécessitant une sensibilisation et une éducation à grande échelle pour les médecins et les patients. Source : https://www.lifespan.io/news/marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=marco-quarta-on-cellular-senescence-in-aging