Mois : janvier 2025

L’athérosclérose et ses implications sur la santé multiorgane

L’athérosclérose est une maladie caractérisée par la formation de plaques graisseuses dans les parois des vaisseaux sanguins, entraînant un rétrécissement de ceux-ci et une réduction du flux sanguin. La rupture d’une plaque peut provoquer un blocage en aval, ce qui peut conduire à des crises cardiaques ou des AVC, faisant de l’athérosclérose la principale cause de mortalité humaine. Malgré les traitements actuels, qui se concentrent principalement sur la réduction de l’inflammation et du cholestérol LDL, il n’existe pas de solutions efficaces pour réduire significativement la taille des plaques. De nouvelles approches sont nécessaires pour inverser la maladie. De plus, l’athérosclérose interagit avec d’autres processus de maladies liées à l’âge, ce qui souligne l’importance d’un financement accru pour la recherche sur de nouveaux traitements. Des études ont établi des associations entre l’athérosclérose et diverses pathologies multiorganes, notamment l’inflammation chronique, le stress oxydatif et la dyslipidémie. Les mécanismes partagés entre ces conditions compliquent leur diagnostic et leur traitement, et il est essentiel d’explorer ces relations pour développer des stratégies thérapeutiques. Des liens ont été établis entre l’athérosclérose et des maladies telles que l’AVC ischémique, la maladie d’Alzheimer, et la maladie rénale chronique. Des recherches montrent que l’athérosclérose peut aggraver ces conditions, et vice versa. Par exemple, les dysfonctionnements rénaux peuvent favoriser l’accumulation de toxines urémiques, augmentant ainsi les dommages vasculaires. Le rôle de l’athérosclérose dans la dysfonction pancréatique et les maladies de la thyroïde a également été étudié, avec des implications pour la gestion des risques vasculaires. En somme, une surveillance régulière et un traitement précoce des facteurs de risque vasculaires liés à l’athérosclérose pourraient être des stratégies précieuses pour prévenir et traiter diverses pathologies organiques, soulignant la nécessité d’études supplémentaires pour comprendre les mécanismes sous-jacents et développer de nouvelles thérapies. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/relationships-between-atherosclerosis-and-other-age-related-conditions/

Vesper Bio : Étude clinique sur un traitement prometteur pour la démence frontotemporale

Vesper Bio, une entreprise biopharmaceutique danoise, a lancé une étude clinique de phase 1b/2a pour évaluer un médicament expérimental, VES001, destiné aux personnes asymptomatiques ayant des mutations génétiques liées à la démence frontotemporale (DFT). Cette étude, nommée SORT-IN-2, se concentre sur les individus porteurs de mutations du gène progranuline (GRN), un facteur causal de la DFT, une forme mortelle de maladie neurodégénérative. La DFT affecte les lobes frontal et temporal du cerveau, altérant le comportement, le jugement et la communication, et elle est souvent confondue avec la maladie d’Alzheimer. Les patients présentant des mutations GRN souffrent d’une carence en progranuline, une protéine essentielle pour la croissance, la survie et la réparation des cellules, ce qui entraîne une dysfonction cellulaire et une neurodégénérescence. VES001 est conçu pour inhiber la sortiline, un récepteur neuronal qui dégrade la progranuline. En empêchant la sortiline de lier et d’internaliser la progranuline, VES001 vise à préserver et normaliser les niveaux de cette protéine, ce qui pourrait ralentir ou arrêter la progression de la DFT. Mads Fuglsang Kjølby, co-fondateur de Vesper, souligne que les niveaux de progranuline chez les individus asymptomatiques avec mutations GRN sont généralement réduits de moitié par rapport à ceux sans mutations. L’étude SORT-IN-2 se déroule à l’Erasmus University Medical Centre à Rotterdam et au Leonard Wolfson Experimental Neurology Centre à l’University College London. Elle a pour objectif d’évaluer la sécurité, la tolérabilité et la capacité de VES001 à augmenter les niveaux de progranuline dans le liquide céphalorachidien et le plasma. Après avoir obtenu l’autorisation des autorités réglementaires des Pays-Bas et du Royaume-Uni, Vesper a commencé l’administration du traitement et prévoit de la terminer d’ici mi-2025. Paul Little, PDG de Vesper, a déclaré que cette avancée rapide vers la phase suivante du procès est une réalisation incroyable et qu’ils s’engagent à offrir cette option de traitement orale aux familles touchées par la DFT, pour laquelle aucun traitement approuvé n’est disponible actuellement. Cette décision fait suite à des résultats encourageants d’une étude de phase 1a qui a montré que VES001 était efficacement distribué dans le plasma et le système nerveux central, augmentant les niveaux de progranuline sans événements indésirables graves. Source : https://longevity.technology/news/vesper-bio-kicks-off-clinical-trial-in-patients-with-gene-mutations-that-cause-ftd/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=vesper-bio-kicks-off-clinical-trial-in-patients-with-gene-mutations-that-cause-ftd

Avancées dans la recherche sur le vieillissement : Telomir-1 et ses promesses contre la progeria

Telomir Pharmaceuticals a récemment annoncé des résultats prometteurs d’une étude préclinique sur le Telomir-1, une molécule développée pour traiter les mécanismes cellulaires de l’âge, en particulier dans les modèles de progeria. La progeria, qui touche moins de 400 enfants dans le monde, est une condition génétique rare entraînant un vieillissement prématuré dû à l’accumulation de progerin, une protéine défectueuse. Les telomères, qui protègent les chromosomes, se raccourcissent avec le temps, un phénomène accentué dans la progeria, conduisant à des dysfonctionnements cellulaires et à une longévité réduite. Les recherches réalisées sur des nématodes C. elegans ont montré que le traitement par Telomir-1 pouvait prolonger la durée de vie des modèles affectés par la progeria, réduisant l’écart de longévité entre ces modèles et les nématodes normaux. Ce traitement a permis d’ajouter 2 à 5 jours de survie, normalisant ainsi la durée de vie à des niveaux similaires à ceux des nématodes sains. Les résultats indiquent que Telomir-1 pourrait traiter les dysfonctionnements cellulaires associés au vieillissement accéléré, bien que des études supplémentaires soient nécessaires avant d’entreprendre des essais cliniques sur l’homme. La molécule agit en régulant les métaux essentiels dans le corps, impliqués dans le stress oxydatif et la dégradation des telomères. Les implications de cette étude vont au-delà de la progeria, suggérant que Telomir-1 pourrait également être bénéfique pour d’autres maladies liées à l’âge, comme le diabète de type 2, où elle a montré un potentiel de réversibilité de la résistance à l’insuline. Telomir Pharmaceuticals prévoit de poursuivre ses recherches avec des études in vitro sur des lignées cellulaires humaines de progeria pour valider l’efficacité de Telomir-1, avec l’objectif de développer une thérapie orale. En somme, Telomir-1 pourrait représenter une avancée significative dans la recherche sur le vieillissement et la gestion des maladies liées à l’âge, mais des étapes critiques, telles que les approbations réglementaires et les essais cliniques, demeurent à franchir. Source : https://longevity.technology/news/telomir-1-shows-promise-in-normalizing-accelerated-aging/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=telomir-1-shows-promise-in-normalizing-accelerated-aging

Les risques du cancer liés à la consommation d’alcool : une réalité méconnue

Un nouvel avis du chirurgien général des États-Unis met en lumière le lien entre la consommation d’alcool et le cancer, un sujet souvent méconnu du public. Bien que le tabagisme et l’obésité soient des facteurs de risque bien établis, moins de la moitié des Américains sont conscients que l’alcool est également lié à cette maladie mortelle. L’avis décrit l’alcool comme une cause majeure de cancer évitable aux États-Unis, contribuant à près de 100 000 cas de cancer et environ 20 000 décès par cancer chaque année. Au moins sept types de cancer, dont le cancer du sein, du côlon, de l’œsophage, du foie, de la bouche, de la gorge et du larynx, sont associés à la consommation d’alcool. En particulier, les cancers du système digestif semblent être les plus affectés, l’alcool provoquant des dommages à l’ADN et des mutations dangereuses. En ce qui concerne le cancer du sein, l’avis suggère que l’alcool pourrait augmenter le risque en influençant les niveaux hormonaux, bien que cela reste à prouver. En 2019, environ 96 730 cas de cancer liés à la consommation d’alcool ont été estimés, avec une augmentation du risque même à de faibles niveaux de consommation. Les femmes qui consomment un verre par jour voient leur risque absolu de développer un cancer lié à l’alcool passer de 16,5 % à 19 %, tandis que pour les hommes, il passe de 10 % à 11,4 %. Les mécanismes proposés pour ce lien incluent la formation de l’acétaldéhyde, un produit de dégradation de l’alcool, qui est toxique et cancérigène, ainsi que l’inflammation induite par l’alcool. En dépit des croyances selon lesquelles une consommation modérée d’alcool pourrait être bénéfique, de nouvelles recherches suggèrent plutôt une corrélation linéaire entre l’alcool et le risque de cancer. L’avis recommande de réduire ou d’arrêter la consommation d’alcool pour diminuer le risque de certains cancers. De plus, il souligne l’importance d’accroître la sensibilisation du public sur ce risque. Les recommandations incluent la mise à jour des étiquettes de mise en garde sur les boissons alcoolisées pour inclure des informations sur le risque accru de cancer. Enfin, l’avis suggère que la recherche pourrait explorer le lien entre l’alcool, le cancer et le vieillissement, car les effets de l’alcool sur la santé peuvent varier selon les étapes de la vie. Source : https://www.lifespan.io/news/drinking-and-dying-alcohol-as-a-risk-factor-for-cancer/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=drinking-and-dying-alcohol-as-a-risk-factor-for-cancer

Vitalia se divise en deux nouvelles entités : Viva City et Infinita City

Niklas Anzinger et Laurence Ion, cofondateurs de Vitalia, annoncent la création de deux nouvelles organisations distinctes : Viva City et Infinita City. Dans une déclaration commune, ils expriment leur enthousiasme pour ce nouveau chapitre, soulignant que cette décision découle de leur reconnaissance mutuelle que leurs perspectives uniques peuvent mieux s’épanouir dans des organisations séparées, chacune avec sa propre approche. Viva City, dirigée par Laurence Ion, se concentrera sur la construction d’une ville au sein d’une zone réglementaire spéciale régie par ses habitants, visant à accélérer l’innovation médicale et à prolonger la durée de vie en bonne santé. Infinita City, dirigée par Niklas Anzinger, se concentrera également sur les zones réglementaires spéciales comme un moyen d’accélération. Les deux cofondateurs expriment leur gratitude envers leur communauté, leurs partenaires et leurs investisseurs, dont la confiance a été essentielle à leur parcours. Ils sont impatients de partager les prochaines étapes et invitent les autres à les rejoindre dans ces aventures parallèles, tout en soulignant que Vitalia continuera de vivre dans leur mémoire collective. En somme, cette transition marque une étape significative dans leur engagement à promouvoir l’innovation biomédicale, en construisant sur leur héritage commun tout en prenant des directions complémentaires. Source : https://www.lifespan.io/news/vitalia-co-founders-announce-split-up/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=vitalia-co-founders-announce-split-up

Amélioration de l’efficacité des molécules senolytiques grâce à l’interaction avec la lipofuscine

Cette étude porte sur le développement d’une plateforme senolytique améliorée, visant à éliminer les cellules sénescentes, qui jouent un rôle dans la progression des maladies liées à l’âge, comme le cancer. Les chercheurs proposent de rendre les petites molécules senolytiques existantes plus efficaces en les associant à un composé capable de se lier à la lipofuscine, une forme de déchet moléculaire issue des lysosomes et difficile à dégrader. L’accumulation de lipofuscine est caractéristique des cellules sénescentes et se retrouve également dans des cellules non divisantes, comme les neurones, ce qui soulève des questions sur l’exposition de ces cellules à de tels médicaments. Le but de cette recherche est d’améliorer la sélectivité des traitements senolytiques pour réduire les effets indésirables des interventions senolytiques actuelles. La plateforme développée consiste en un domaine de liaison à la lipofuscine, qui peut être conjugué avec un médicament senolytique via une liaison ester. Les chercheurs ont généré le composé GL392, qui transporte une partie senolytique de dasatinib. Ce composé, encapsulé dans un nanotransporteur micellaire (nommé mGL392), permet l’élimination sélective des cellules sénescentes, tant in vitro qu’in vivo (chez des souris), grâce à une libération ciblée de l’agent senolytique, tout en minimisant la toxicité systémique. Les résultats suggèrent que cette plateforme pourrait être utilisée pour améliorer le ciblage des sénothérapeutiques vers les cellules sénescentes, ouvrant ainsi la voie à des traitements plus sûrs et efficaces pour favoriser un vieillissement en santé. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/senolytics-targeting-lipofuscin-as-a-signature-of-cellular-senescence/

Relations entre les anomalies microvasculaires rétiniennes et le risque de mortalité chez les adultes américains

Ce texte explore l’association entre les anomalies microvasculaires rétiniennes (AMR) et le risque de mortalité chez les adultes américains. Les AMR, qui comprennent des affections telles que la rétinopathie, le rétrécissement arteriolaire généralisé ou focal, le nicking arteriovenous et la plaque de Hollenhorst, sont fréquentes chez les personnes âgées, même chez celles sans diabète. Ces anomalies sont considérées comme des indicateurs potentiels de maladies cardiovasculaires, reflétant des dommages vasculaires cumulés dus à l’hypertension, au vieillissement et à d’autres processus biologiques. L’étude a inclus 5 775 participants âgés de 40 ans et plus, issus de l’enquête nationale sur la santé et la nutrition des États-Unis de 2005 à 2008. Les AMR et leurs sous-types ont été évalués manuellement à partir de photographies rétiniennes, et les associations entre les AMR et le risque de mortalité toutes causes confondues ainsi que de mortalité spécifique ont été analysées à l’aide de modèles de régression de Cox. Sur les 5 775 participants, 1 251 présentaient des AMR, dont 710 avaient une rétinopathie, 635 avaient un AVN, 64 avaient un FAN, et 21 avaient une plaque de Hollenhorst. Au cours d’un suivi médian de 12,2 ans, 1 488 décès ont été enregistrés. Les résultats montrent que la présence d’AMR et de rétinopathie au départ augmentait le risque de mortalité toutes causes confondues et de mortalité due aux maladies cardiovasculaires. En particulier, le FAN était significativement associé à un risque accru de mortalité pour d’autres causes. Bien que l’AVN n’ait pas montré d’association avec la mortalité dans l’ensemble de la population, il était lié à un risque accru de mortalité toutes causes confondues et de mortalité cardiovasculaire chez les individus obèses. Ces résultats soulignent l’importance de surveiller la santé microvasculaire à travers l’imagerie rétinienne, offrant des perspectives potentielles pour prédire les risques de mortalité associés à des conditions de santé critiques. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/retinal-microvascular-abnormalities-correlate-with-raised-risk-of-mortality/

Rôle des Microglies dans la Maladie d’Alzheimer et leur Renouvellement : Une Étude des Dynamiques Impliquées

Les microglies sont des cellules immunitaires innées du système nerveux central, analogues aux macrophages dans le reste du corps. Elles jouent un rôle crucial dans l’entretien des tissus et la défense contre les pathogènes. Les microglies adoptent des comportements appelés polarisation, avec deux formes principales : les microglies M1, qui sont inflammatoires et chassent les pathogènes, et les microglies M2, qui sont anti-inflammatoires et participent à la maintenance des tissus. Un excès de microglies inflammatoires est associé à des réponses inadaptées du système immunitaire, contribuant ainsi au vieillissement cérébral. Des méthodes de destruction sélective des microglies, comme l’utilisation de pexidartinib (PLX3397), permettent de réduire la population de microglies. Après l’arrêt du traitement, une nouvelle population de microglies émerge, généralement avec moins de comportements inflammatoires inadaptés. Cela a conduit les chercheurs à tester le nettoyage des microglies comme base pour des thérapies dans des modèles animaux de diverses conditions neurodégénératives. Les résultats sont généralement positifs, bien que des résultats moins satisfaisants aient été observés dans des modèles murins de la maladie d’Alzheimer. Les microglies jouent un rôle clé dans le neurodéveloppement et la plasticité, ainsi que dans la pathogénie de nombreux troubles neurodéveloppementaux et neurodégénératifs. En ce qui concerne la maladie d’Alzheimer, des facteurs de risque génétiques sont souvent liés aux récepteurs immunitaires exprimés par les microglies, ce qui les positionne comme des cibles importantes pour les thérapies modifiant la maladie. Toutefois, la fonction des microglies dans un environnement neuroinflammatoire chronique est complexe. Par exemple, l’élimination des microglies via l’inhibition du récepteur CSF1R peut réduire la formation de plaques lorsqu’elle est administrée tôt, mais pas lors des stades avancés de la pathologie amyloïde. Certaines études suggèrent que la perte tardive de microglies pourrait améliorer les fonctions cognitives, tandis que d’autres montrent une augmentation des dégâts neuritiques associés aux plaques. Plutôt que d’éliminer les microglies, leur renouvellement par déplétion suivi de repopulation est une stratégie prometteuse. Les microglies adultes peuvent rapidement restaurer leur niche après l’élimination, ce qui est bénéfique dans les modèles de lésion et le vieillissement. Cependant, dans le contexte de la maladie d’Alzheimer, aucune amélioration des fonctions cognitives ou de la pathologie amyloïde n’a été observée. La recherche a donc cherché à comprendre les effets dynamiques de la déplétion suivie de la repopulation des microglies sur leur fonction et la charge de plaques amyloïdes à différents stades de la pathologie amyloïde. L’inhibition du CSF1R par PLX3397 a été administrée à des souris 5xFAD, et les dynamiques microglies-plaques ont été suivies par imagerie in vivo. Bien qu’une amélioration transitoire de la charge en plaques ait été notée, cette amélioration n’a pas perduré. Cependant, les microglies repopulées à des stades intermédiaires à avancés semblent conserver une sensibilité accrue aux signaux noradrénergiques, souvent considérés comme anti-inflammatoires. Source : https://www.fightaging.org/archives/2025/01/clearance-of-microglia-produces-only-a-transient-reduction-in-amyloid-in-a-mouse-model-of-alzheimers-disease/

Vesper Bio lance une étude clinique sur un traitement potentiel de la démence frontotemporale

Vesper Bio, une entreprise biotechnologique danoise, a lancé une de phase 1b/2a visant à évaluer un expérimental à petite molécule pour des patients porteurs de associées à la démence frontotemporale (DFT). L’essai clinique, nommé SORT-IN-2, se concentre sur des individus asymptomatiques présentant des mutations du gène progranuline (GRN), qui est un facteur causal de cette forme mortelle de la maladie neurodégénérative. La DFT est une affection dégénérative qui touche les lobes frontal et temporal du cerveau, affectant le comportement, le jugement et la communication. Elle est la principale cause de démence chez les personnes de moins de 60 ans et est souvent confondue avec la maladie d’Alzheimer. Les cas de DFT liés à GRN se caractérisent par une carence en progranuline, une protéine essentielle au maintien de la croissance, de la survie et de la réparation cellulaire. L’absence de cette protéine contribue à la dysfonction cellulaire et à la neurodégénérescence. Le composé principal de Vesper, le VES001, est un médicament administré par voie orale qui pénètre dans le cerveau et est conçu pour inhiber la sortiline, un récepteur neuronal responsable de la dégradation de la progranuline. En empêchant la sortiline de se lier et d’internaliser la progranuline, le VES001 vise à préserver et normaliser les niveaux de progranuline, ralentissant ainsi la progression de la DFT liée à GRN. Ce traitement aborde la cause sous-jacente de la maladie plutôt que de se contenter de gérer les symptômes. Selon Mads Fuglsang Kjølby, co-fondateur de Vesper, la progranuline est vitale pour maintenir la santé neuronale, mais les niveaux de cette protéine chez les personnes asymptomatiques avec des mutations GRN sont généralement réduits de moitié par rapport à ceux qui n’ont pas ces mutations. La société croit que le VES001 peut normaliser les niveaux de progranuline et a donc un grand potentiel pour ralentir ou même arrêter la progression de la DFT. L’étude SORT-IN-2 est un essai ouvert mené à l’Erasmus University Medical Centre à Rotterdam et au Leonard Wolfson Experimental Neurology Centre à l’University College London. L’étude cible des individus asymptomatiques porteurs de mutations GRN, cherchant à évaluer la sécurité, la tolérabilité et la capacité du VES001 à élever les niveaux de progranuline dans le liquide céphalorachidien et le plasma. Vesper a commencé l’administration du médicament après avoir reçu l’autorisation de l’essai clinique des autorités réglementaires aux Pays-Bas et au Royaume-Uni, et prévoit de terminer l’administration d’ici la mi-2025. Le PDG de Vesper, Paul Little, a déclaré que c’était un accomplissement incroyable pour l’équipe de Vesper d’avoir pu faire progresser aussi rapidement le VES001 vers cette nouvelle phase d’essai clinique. L’entreprise s’engage à offrir cette nouvelle option de traitement oral aux familles vivant avec la DFT, où il n’existe actuellement aucun traitement approuvé. La décision d’avancer à cette phase suit des résultats encourageants d’une étude de phase 1a du VES001 chez des volontaires en bonne santé. Dans l’essai, le VES001 a été efficacement distribué à la fois dans le plasma et le système nerveux central, entraînant une augmentation des niveaux de progranuline sans événements indésirables graves. Source : https://longevity.technology/news/vesper-bio-kicks-off-clinical-trial-in-patients-with-gene-mutations-that-cause-ftd/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=vesper-bio-kicks-off-clinical-trial-in-patients-with-gene-mutations-that-cause-ftd

Une avancée prometteuse dans la recherche sur le vieillissement cellulaire : Telomir-1 et la progeria

Telomir Pharmaceuticals, une société pharmaceutique spécialisée dans la science du rajeunissement, a récemment annoncé des résultats prometteurs d’une étude préclinique sur Telomir-1, un nouveau petit molécule qui vise à restaurer la durée de vie et à normaliser le vieillissement accéléré chez les modèles de progeria, une condition génétique rare. Cette recherche, menée en collaboration avec Nagi Bioscience, a utilisé des modèles de nématodes C. elegans pour étudier les effets thérapeutiques de Telomir-1 sur les mécanismes cellulaires du vieillissement. Les télomères, souvent comparés à des capuchons protecteurs aux extrémités des chromosomes, jouent un rôle crucial dans le vieillissement cellulaire en protégeant l’ADN des dommages. Leur raccourcissement accéléré, observé dans des conditions comme la progeria, entraîne une dysfonction cellulaire généralisée et un vieillissement prématuré. La progeria, bien que rare, a des implications importantes pour la recherche sur le vieillissement, car elle offre des aperçus uniques sur les mécanismes du vieillissement cellulaire. Telomir-1 a montré un potentiel pour restaurer la durée de vie des nématodes atteints de progeria, ajoutant 2 à 5 jours de survie et normalisant leur durée de vie par rapport aux nématodes sains. Cela suggère que Telomir-1 peut traiter les dysfonctionnements cellulaires à leur source, en ciblant l’activité métallique excessive qui contribue au stress oxydatif et à l’inflammation, des facteurs qui accélèrent le vieillissement. Les résultats des études précliniques indiquent également que Telomir-1 pourrait avoir des applications dans d’autres conditions liées à l’âge, comme le diabète de type 2, en inversant la résistance à l’insuline. L’entreprise envisage de procéder à des études in vitro avec des lignées cellulaires humaines de progeria pour valider l’efficacité de Telomir-1 et espère obtenir une approbation réglementaire pour ses essais cliniques. Si Telomir réussit à exploiter ses connaissances sur la biologie des télomères pour créer des thérapies qui s’attaquent aux causes profondes des maladies dégénératives, cela pourrait constituer une avancée significative dans le domaine de la science de la longévité et de la gestion des maladies liées à l’âge. Source : https://longevity.technology/news/telomir-1-shows-promise-in-normalizing-accelerated-aging/?utm_source=rss&utm_medium=rss&utm_campaign=telomir-1-shows-promise-in-normalizing-accelerated-aging